29 sept. 2017

Un Numide en Amérique du Nord - 282 -

Accepter des valeurs importées sans valider leur conformité
Phagocyte le vivre ensemble
En canalisant l’attention de l’opinion publique sur le thème du ‘’racisme systémique’’ et en infiltrant 

la commission par des islamistes, le gouvernement du Québec est convaincu d’engranger un retour sur investissements sans précédents lors des prochaines législatives. Le pari est risqué et par anticipation en cas de succès il s’attend de brouiller l’échiquier politique du Québec, c’est-à-dire un Québec encore plus divisé qu’à l’heure actuelle qui éloignerait encore plus le spectre de l’indépendance, mais je me souviens qu’en Algérie, nous avons un adage populaire qui dit en substance : ‘’celui qui compte seul sa monnaie se voit toujours bénéficiaire’’.  Le gouvernement de Monsieur Couillard en accordant une ‘’écoute particulière’’ à des activistes et en occultant l’avis et l’opinion de la majorité se fait le champion de la discrimination puisque des pans entiers de la population sont ignorés.  Cet état de fait n’est-il pas en contradiction avec les politiques libérales qui suggèrent la transparence comme valeur incontestable ?
L’idéologie islamiste, un condensé de néolibéralisme
Mais d’où vient cette propension d’accorder autant d’attention à des groupes asociaux ? Selon nos constats une des raisons réside dans la relation entre la pseudo bien-pensance de gauche et les islamistes. Même si elle est conjoncturelle cette relation est contre nature, sachant que l’idéologie islamiste est un pur condensé de néolibéralisme (celui de ses pourvoyeurs de fonds le démontre avec facilité) alors que les inclusifs trinquent avec les bien-pensants et une gauche ‘’frelatée’’ plutôt régressive. Le gouvernement est convaincu de pouvoir gérer l’une et l’autre des deux entités sans trop de dégâts. Par ailleurs, souvenons-nous ! Que l’on soit d’accord ou pas, l’attentat perpétré par Bissonnette – en janvier dernier - contre des personnes en prière était un acte odieux. Mais il a été l’occasion rêvée pour les libéraux qui ont en usé comme le déclencheur de la création de la commission de la discrimination systémique.
C’était aussi celui du retour aux questions identitaires. Il a été le tremplin pour des analystes de la dernière heure, des élus finissant leur mandat mais tenant fermement à conserver leurs sièges sont

disposés à aller à contrecourant des valeurs collectives auxquelles ils ont toujours adhéré et n’hésitent pas à user de concepts tels que racisme, discrimination, ségrégation … extrême droite, etc. pour exclure la parole opposée de s’exprimer. Comme un tour de magicien, il fait surgir du chapeau une extrême droite au Québec qui ne laisse personne indifférent, mais à mon avis ce sont les politiques laxistes du gouvernement qui participent de cette apparition dans le paysage sociétal de la Province. Elle est qualifiée d’identitaire par certains et par conséquent d’anti musulmane et de l’autre elle pousse le gouvernement à dérouler le tapis rouge à l’islamisme pourtant décrit comme étant fasciste par ceux-là même qui l’ont combattu dans leurs pays d’origine.
Poursuivant avec la problématique initiale et soulignons que la seule défense de l’identité ne justifie aucune dérive contre un ou des groupes sociaux même s’il est singulier. Les deux groupes, l’un bénéficiant du soutien du gouvernement et l’autre de quelques militants et de la bien-pensance usent de discours et autres énoncés politiques extrêmes pour plus de visibilité et de reconnaissance.
Valider les valeurs qui accroissent le lien social
Qu’en est-il des autres groupes ethnoculturels et de leurs cadres de références ? Il est établi que tous les apports et toutes les tentatives d’implantations au Québec de valeurs propres à un autre pays, à une autre culture, à un autre groupe social… n’étant pas validés pour accroitre le lien social et culturel et donc ne pouvant pas être partagés par la majorité ne sauraient être acceptés sans avoir des effets stigmatisants sur les individus qui pratiquent et / ou les affichent. Ils seront encore plus nuisibles pour les avancées sociétales acquises grâce au développement et aux progrès réalisés dans tous les domaines d’activités depuis des décennies. Il est par conséquent fondamental de valider toutes les tentatives d’implantations de valeurs et de règles qui cannibalisent le vivre ensemble.
Pourtant, les deux gouvernements appliquent un principe de base pour la sélection des immigrants ; ils considèrent les qualifications académiques comme fondements du savoir et des connaissances identitaires et culturelles, elles sont aussi appréciées comme  des vecteurs porteurs des cadres de références qui régissent toute société moderne ; Il en est de même pour les expériences professionnelles qui témoignent des savoirs industriels des pays d’origine ; elles facilitent ou freinent l’accès au monde du travail, ici, au Québec et au Canada. Mais, que fait le gouvernement censé représenter la majorité des citoyens ? Il fait dans les demis mesures. D’un côté, il n’arrive pas à gérer les potentiels en question et de l’autre il constate les antinomies entre les référents culturels et identitaires, sans pouvoir y remédier pour faciliter l’intégration de ces immigrants.
Ces désagréments forts préoccupants pour lesquels une adhésion minimale est recherchée reviennent à la surface, à chaque période électorale, alors que le fléau destructeur qu’est l’Islamisme profite des tergiversations des gouvernants pour se frayer un chemin vers l’adoption de lois qui conviennent à son expansion. Si un consensus politique n’est pas trouvé pour formaliser un minimum rassembleur autour de résolutions collectives, de valeurs partagées et de perspectives communes de développement et de progrès, c’est la société toute entière qui perdra ses marques et ce sont les vrais extrémistes qui surgiront du néant pour imposer leurs règles iniques et irréversibles. Ces règles s’appliqueront à des citoyens non préparés à un chaos que la consultation sur le racisme systémique est en voie d’enfanter.
Ferid Chikhi

22 sept. 2017

Un Numide en Amérique du Nord - 281 -

Racisme et discrimination systémiques

Attention au retour de manivelle M. le Premier Ministre.
La voix de la majorité citoyenne muselée
La rentrée politique vient de débuter avec les rencontres des partis au moment où l’Assemblée Nationale débute par des questions sur la consultation à huis-clos sur la discrimination systémique
présageant, encore une fois, que les valeurs de la société Québécoise seront mises à rudes épreuves en raison d’une composante et un thème controversés. En avril 2017, j’ai été un des signataires d’une lettre adressée à Madame Kathleen Weil, Ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion au sujet de cette commission. Depuis, non seulement l’intitulé mais aussi son contenu, ont été modifiés, au point où de consultation publique c’est devenu une commission à huis clos qui nous expliquera pourquoi et comment les Québécois sont racistes et font dans la discrimination.
Alors, je me suis posé la question suivante : Comment en moins de dix (10) ans –Commission Bouchard & Taylor – un peuple accueillant, faisant preuve d’une ouverture d’esprit enviée par un grand nombre d’autres peuples des quatre continents, comment un peuple, ayant reçu plus d’un demi-million d’immigrants, peut-il se réveiller du jour au lendemain et apprendre qu’il est raciste, ségrégationniste et faisant dans la discrimination un ‘’facteur fondamental de son système de gouvernance’’ ? Parce que c’est de cela qu’il est question ; le système c’est le gouvernement et si le système fait dans la discrimination c’est que le gouvernement ... 
Le pacte citoyen sous haute tension
En fait, depuis l’annonce de cette consultation ‘’imposée’’ au gouvernement et à toutes les Québécoises et Québécois par des voix hypocrites et fallacieuses j’ai la nette impression que le
pilotage gouvernemental est sensible aux états d’âmes de quelques individus et non pas à la majorité qui l’a élue. Des réflexions, des avis individuels et collectifs ont été publiés, portés à la connaissance de l’opinion publique, des élu-e-s et des gouvernants Québécois ont clamé haut et fort que cette consultation est un faux procès et surtout une dérive, contre les valeurs du vivre ensemble et même de l’inclusion à tout prix que développent régulièrement des groupes ignorants du danger, des risques et des incertitudes que véhiculent les islamistes et des converti-e-s du Québec.  Mais c’est en vain, comme pour les musulmans - pas les islamistes - la majorité… est à la fois invisible et inaudible. Sourd et aveugle, le gouvernement n’écoute pas et ne voit ni les appréhensions, ni les craintes et encore moins la turbulence qui constituent la véritable menace contre le pacte citoyen qui unit la société Québécoise. J’ai récemment écrit sur le mur d’une amie (Facebook) : Je me ‘’souviens…’’ d'une histoire que me contait ma grand-mère, elle concernait un malfaiteur qui s'en est pris à son voisin, un travailleur sérieux et bon père de famille. Ce bandit n'a rien trouvé de mieux que voler la cassette pleine d'argent économisé depuis des décennies par son voisin, et qui mieux est, ayant été surpris par celui-ci, le tua sans hésitation... parce qu’il avait tenté de lui faire face malgré son âge avancé.
La veuve et le juge
La femme et les enfants ayant été témoins du double crime perpétré contre leur époux et père décidèrent de se rendre à la cour de justice pour se plaindre... Au seuil de la porte de la bâtisse ils virent l’assassin en sortir avec un large sourire sur son visage... Ils étaient tellement outrés qu'ils gagnèrent en détermination pour dénoncer l'ignoble criminel. La salle d’audience était vide, pas de public, même pas les greffiers et pas loin du juge quelques employés étaient assis aux bureaux placés au centre de la salle. La famille tenta en vain de parler au magistrat mais celui-ci resta impassible et montra un dédain envers la veuve et les orphelins ... tout en énonçant des allusions à ses collaborateurs. Un des employés s’approcha de la veuve et lui chuchota qu'elle devait s'en aller avec ses enfants parce que le juge avait décidé de donner raison au meurtrier de son mari. La veuve maudit le juge ... elle dut s'en aller la mort dans l'âme...
Quelques semaines plus tard, un messager du juge vint la chercher pour l'accompagner à la cour de justice... La fille du juge venait d’être, à son tour, dépouillée de ses biens et assassinée. Mais, cette fois-ci, le criminel arrêté par des passants a été remis à la police.  Le juge, en question l'invita à témoigner contre lui. À la différence de la précédente rencontre qui s’était tenue à huis clos, l’audience de ce jour était publique ... La femme sans hésiter une seconde expliqua qu'elle ne se rappelait pas avoir exprimé une plainte contre l'individu...
Le juge insista, la menaça de la jeter en prison pour refus de témoigner… mais elle resta déterminée dans sa décision de ne rien dire contre le criminel. Pour s’en sortir et donner une leçon au magistrat, elle lui demanda de lui expliquer comment dire devant le public qu'il avait failli à sa mission d’entendre toutes les parties dans une précédente affaire, similaire en tout point, à celle pour laquelle elle avait été sollicitée pour témoigner... ???’’. Alors, juste à titre d’avis : ‘’attention au retour de manivelle Monsieur le Premier Ministre’’.
Ferid Chikhi

Un Numide en Amérique du Nord - 377

Le Revenant : la société kabyle du temps des Ottomans et des Espagnols Un village de Kabylie. D. R. Par Ferid Racim Chikhi  – Le 27 janvier ...