20 sept. 2012

Un Numide en Amérique du Nord - 166 -

La démocratie québécoise est elle soluble dans la francophonie ? 

Nous y sommes, le gouvernement du Québec est à présent connu. Un gouvernement avec plus d'hommes que de femmes - 15 pour 8 – et nous pouvons, sans risque de nous tromper, dire qu'il s'agit de femmes et d'hommes qui non seulement ont les compétences nécessaires et suffisantes pour orienter la marche du Québec vers le renouveau mais aussi celles de pouvoir communiquer à la fois avec les citoyens, les autres paliers gouvernementaux et les oppositions multiples qui vont se dresser sur leurs parcours. Il est évident que la réussite de ce gouvernement dépendra du style de gouvernance qu'imprimera la première Québécoise devenue Premier Ministre de la province.
Ce qui est à première vue extraordinaire suite aux dernières législatives -‘’ceteris paribus’’ - ‘’toute chose étant égale par ailleurs’’ - c'est que la démocratie québécoise a livré quelques énoncés de son fonctionnement considérant les parties en lice et les influences aussi bien endogènes qu'exogènes. Elles sont riches en enseignements à même d’être profitables à d’autres nations, d’autres pays et d’autres institutions régionales et internationales.
La manière dont s'est déroulée la campagne électorale d'août/septembre 2012 laisse penser que la démocratie québécoise est soluble dans la francophonie et pourrait servir de modèle pour des pays devenus indépendants mais toujours sceptiques vis-à-vis de l’ancienne puissance coloniale française.
Elle (la démocratie à la québécoise) est à même de constituer un vrai modèle d'apprentissage pour les pays qui usent de la langue française pour communiquer entre eux et avec le reste du monde.
Cependant, il est navrant qu’exception faite de la vie politique Française, très suivie dans les pays de la francophonie, celle du Québec est méconnue. Pourtant, elle gagnerait à être mise de l'avant et pourrait devenir une source d'inspiration pour ces pays à la recherche d'une référence fonctionnelle et progressiste. C’est là un créneau que Mme Marois aura avantage à initier et à développer. Est-ce le rôle et la mission dévolus au tout nouveau ministre des relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur, M. Jean-François Lisée ? Cela est possible et il devra faire la preuve que la propulsion du Québec dans cette voie est un gain incontestable au moment où va se tenir la conférence de la Francophonie au Congo.
L’activité non seulement des échanges entre les hommes et les femmes politiques, le lien avec les citoyens, mais aussi la manière dont ils appréhendent et vivent la définition et la signification du concept de tolérance, celui de l'occupation de l'espace d'expression culturelle et identitaire. Ils sont tout à fait singuliers au Québec et pourraient être adaptés pour les besoins d’autres pays.
Au moment ou les mutations mondiales atteignent leurs plus hauts niveaux de tolérance, les activités d'échange et d'écoute, fortement appréciées pour la compréhension des différentes politiques partisanes couplées à la reconnaissance de l'autre et au respect des résultats des suffrages exprimés ainsi que le choix des élus par les électeurs ... etc. font que la démocratie québécoise - que d’aucuns considèrent comme l'une des plus novatrices et par conséquent des plus avancées du monde occidental - est exportable vers des pays à la recherche d'un équilibre politique et démocratique.
Ferid Chikhi

14 sept. 2012

Un Numide en Amérique du Nord -165 -

Législatives au Québec - 2012
 Richesse des enseignements Et sens commun
À la veille de la désignation du nouveau gouvernement péquiste et comme je l'ai déjà souligné dans d'autres réflexions, le paysage politique du Québec poursuit sa mue. Plusieurs facteurs majeurs ont modifié les enjeux mis de l'avant par les formations politiques, la société civile et les autres acteurs principaux au Québec et dans le reste du Canada. Quels sont les enseignements clés que peuvent en tirer les différentes formations politiques ? Comment peuvent-ils favoriser les progrès sociopolitiques au Québec?
Ce qui suit est un essai de réponse à ces deux questions. Au-delà de l'acte violent, commis au Métropolis dans la nuit du 4 au 5 septembre 2012 et de ses répercussions tant immédiates que futures sur les institutions Canadiennes en général et Québécoises en particulier ainsi que sur les citoyennes et citoyens du pays.
Personne ne peut nier qu'en l‘espace d’un printemps et d’une campagne électorale, le sens commun a imprégné une façon nouvelle de faire la politique. Cela se vérifie parce qu’il a imposé ‘’une anesthésie politique'' aux promesses principales des partis en lice - la souveraineté et la charte de la laïcité pour le PQ, la création des 250.000 emplois pour le PLQ, la suppression des commissions scolaires et de l’agence de la santé pour la CAQ, la gratuité de l’éducation nationale et l’élimination de la suprématie de la Loi sur les mines pour QS - la durée de cette insensibilisation pourrait être de 12 mois et plus et dans la limite de 18 mois.
Une autre conséquence du vote contre le gouvernement sortant est observée dans l'espace de la gouvernance qui s'est subitement refermé sur un statuquo que les acteurs du changement ne souhaitaient pas maintenir tel quel, et en considérant leurs calculs à long terme, parce qu'il restreint leurs actions.
Selon les différents angles de lecture de tout un chacun, deux constatations peuvent être mises en exergue, c’est en premier lieu la non réélection du chef du gouvernement dans son propre territoire malgré la préservation de 50 sièges au parlement et forcément une course à la chefferie.  À ce stade de la réflexion, deux tendances majeures de la vie politique libérale sont ainsi observées, d’une part - et quoiqu'en disent les médias acquis à la cause fédéraliste, ses propres militants et son chef sortant - le parti libéral n'est plus en bon état parce que miné par de fortes présomptions de corruption que les travaux de la commission Charbonneau pourraient confirmer. Des dissidences apparaitront au grand jour dans les semaines qui vont suivre et elles influeront sans aucun doute sur le choix du nouveau chef de ce parti. Bien entendu ses élus feront de sorte que cela ne paraisse pas.
C’est en second lieu, le programme gouvernemental du Québec devra être, revu et mis au gout du jour par une équipe péquiste qui aura à mettre de l'avant au moins deux atouts : des qualités intrinsèques de gouvernance pour mener à bien la gestion des affaires courantes et des compétences en prospective afin d'appréhender autrement l'avenir.
Par ailleurs les objectifs du gouvernement Marois gagneraient à être revus et adaptés en tenant compte de facteurs endogènes et exogènes difficilement maîtrisables. Par exemple poursuivre la mise à niveau de la loi 101 mais en procédant à une révision de la méthodologie de prise en charge pour éviter les manifestations de rejets exprimés par une partie des poches d’expression anglophone du Québec. Un second exemple réside dans la nécessaire réflexion pour améliorer l’image du PQ et de ses rapports citoyens afin de passer le projet de loi sur la laïcité et notamment en rassurant ou pour le moins en gérant les groupuscules actifs des minorités culturelles les plus en vue.
Pour la partie exogène, il s'agira essentiellement d'harmoniser ou encore concilier le contenu des résolutions pour la souveraineté avec les attentes de tous les concernés, du fait que la simple expression d'un projet référendaire attise les tensions et provoque des réactions que ce soit ici au Québec ou dans le RoC.
Il est aussi impératif de réfléchir à un plan de communication plus adapté aux besoins de l'heure. Ce qui aura pour mérite d'agir en suivant deux voies convergentes, la première pour éviter que ne se reproduisent des actions spontanées ou réfléchies de la part d'individus ''politiquement qualifiés de solitaires et auteurs d'actes isolés'' ainsi que les réactions épidermiques des médias anglophones ; la seconde pour mieux gérer l'image et les relations avec d'abord avec la majorité de la population québécoise et ensuite avec les média véritable courroie de transmission vers le citoyen indécis. Il faut dire que l’une des plus grandes entraves à la souveraineté restera toujours la façon la meilleure pour ''apprivoiser le RoC'' toujours réfractaire à l’égard de la pensée souverainiste pourtant légitime à plusieurs égards.

7 sept. 2012

Un Numide en Amérique du Nord - 164 -

Législatives au Québec - 2012 
Leçon d'une élection en 10 points.
Le projet de souveraineté porté par Mme Marois et les candidats péquistes lors des joutes électorales provinciales, en ce mois d'août/septembre 2012, n'a finalement pas eu l'aboutissement souhaité, un vote majoritaire pour le Parti Québécois.
À présent que le rideau sur la scène - 1 - et l'acte - 1 - de la campagne électorale est baissé, il importe d'une part de panser les blessures de celles et de ceux qui n'ont pas gagné la confiance des électeurs qu'ils soient Libéraux, Péquistes, Caquistes ou solidaires et d'autre part de laisser sécher les larmes de joie de celles et de ceux qui ont réussi l'examen de passage.
Les faits saillants sont souvent parlants et significatifs disent les politologues, les spécialistes et les observateurs avertis. Prenons quelques-uns que je classe parmi les dix plus novateurs générés par cette campagne électorale.
1.  L'Attentat qui vraisemblablement avait pour cible la vainqueur de ces législatives et qui s'est terminé par un mort, un blessé et un trauma béant dans la démocratie Québécoise incitera sans aucun doute les principaux concernés à revoir en premier lieu la sécurité des élus et la sureté de l'environnement ambiant dans lequel ils baignent. Le fondement même d'une telle sécurité exige que la violence, qu'elle soit le fait d'un acte isolé ou d'un groupe organisé, soit bannie. Mais en tout état de cause cet acte donne à réfléchir.  
2.  Pour la première fois depuis que les femmes québécoises ont obtenu le droit de voter le 25 avril 1940, c'est une femme, chef de parti, qui est élue Première Ministre de la Province. 
3.  Ces élections voient aussi la consécration d'un jeune, Léo Bureau Blouin, devenu, à force de persévérance et de détermination dans la mobilisation des forces vives de la jeunesse québécoise, le plus jeune parlementaire de l'histoire de la province. Leader talentueux parmi ceux du mouvement estudiantin, il a su se tailler une place solide dans une forteresse libérale face à un ténor de cette mouvance.  LBB a avec ses coreligionnaires réveillé la société québécoise et la sortie de sa somnolence. 
4.  C'était devenu quasiment la nécessité du moment que de voir, après sa belle prestation, lors du 1er débat des chefs, la féministe Françoise David se faire élire dans son quartier contre un adversaire solide du Parti Québécois qui aspirait à un autre mandat. Le score final a été sans appel.
5.  Nicolas Girard et Djemila Benhabib, pour ne citer que ces deux candidats, ont été défaits. Leur parcours inhabituels font de l’une et de l’autre deux éléments essentiels de la configuration nouvelle que le PQ voudra se donner en perspective des prochaines échéances qui, selon toute vraisemblance, se tiendront à moyen terme.
6.  La non élection du Premier ministre sortant dans son propre conté pourrait être interprétée comme la réponse donnée à son arrogance et à son obstination par une population excédée et offusquée par les présomptions de corruption qui minaient son gouvernement.
7.  Le taux de participation lors de cette élection a été, selon le DGE, de 74,64 % et 54 042 bulletins ont été rejetés.  Il y avait 5.919.778 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection, ce qui donne 4.146.798 citoyens qui se sont exprimés. Une force démocratique qu'il faudra considérer avec une attention particulière lors des prochaines échéances.
8.  Alors que 14 anciens députés ne ses sont pas représentés, tous les transfuges des vieux partis vers la Coalition Avenir Québec (CAQ) n'ont pas été réélus. C'est là un facteur - celui de la fidélité aux convictions - que les électeurs apprécient différemment. Gare aux prochains!
9.  Les grandes idées des programmes électoraux des partis en lice ne seront pas réalisés notamment la souveraineté et la charte de la laïcité par le PQ, la création des 250.000 emplois par le PLQ, la suppression des commissions scolaires et de l'agence de la santé par la CAQ, la gratuité de l'éducation nationale et l'élimination de la suprématie de la Loi sur les mines par QS.
10.  Enfin deux autres éléments ont retenu mon attention, le premier est celui de la place des grands titres de la presse écrite et des médias audio-visuels de la province. Les uns comme les autres n'ont eu de cesse à délivrer des messages à forte connotation fédéraliste, ce qui a sans aucun doute influé sur les suffrages exprimés. La subjectivité était non seulement avérée par les éléments d'analyse et les commentaires servis sur les différents plateaux et aux différents micros, notamment autour des sondages, mais il y avait le contenu des messages totalement orientés et brillant par leur uniformité. Il n'est pas question ici des médias du Reste Of Canada.
Le second paramètre est que la disparition du Bloc Québécois a laissé la porte grande ouverte aux fédéralistes de tous bords. Leur travail de sape, presque imperceptible, de tout ce qui était porteur de souveraineté a permis aux libéraux de la Province de garder 50 sièges.  
Le paysage politique au Québec est en transition depuis le 04 septembre 2012. Les paramètres de ce changement sont perçus différemment. Ils balisent la voie à suivre par celles et à ceux qui ont une vision d'un Québec à plusieurs  facettes et, il ne saurait en être autrement.
Ferid Chikhi
http://www.vigile.net/Scene-1-Acte-2-Lecon-d-une

3 sept. 2012

Un Numide en Amérique du Nord - 163 -

Législatives - Québec - Canada – Septembre 2012.
Qui a peur de la souveraineté du Québec ?
Lettre à Mme Petrowsky de La Presse
Madame,
C’est avec un réel plaisir que j’ai lu et relu votre article publié dans la PRESSE intitulé «Comme une seule femme» que vous terminez par «comme une femme seule» et c’est malheureusement ce que je constate.
Encouragée par votre article,  je me suis rendue  au rassemblement du PQ à Montréal. Sincèrement,  je pensais trouver une grande partie des femmes citées dans votre article.
Force est de constater que seules mesdames «courage» Denise Filiatrault et Julie Snyder ont répondu présentes. Toutes ces grandes féministes étaient absentes.
Certes Mme Marois n’est pas parfaite.
Mais Monsieur Charest est-il parfait ?
Qui peut jurer que monsieur Legault, sorti tout droit du chapeau du prestidigitateur Desmarais, n’a commis aucune erreur durant sa carrière politique ?
J’ai cherché vainement  toutes  «ces  femmes»  qui sont, comme vous  l'écrivez, le symbole même d'une émancipation visible et concrète telles que Marie-France Bazzo, Denise Robert, Lorraine Pintal, Marie Laberge mais surtout Denise Bombardier.
Pourquoi  Denise Bombardier ?
Denise Bombardier est entrée dans ma vie par le petit écran,  alors que je vivais encore en Algérie et que l’’islamisme n’était pas né. Elle était l’invitée  de Bernard Pivot à son émission «Apostrophe».
J’étais admirative de cette femme fière d’être québécoise francophone et scandalisée, à juste titre, d’avoir été servie en anglais sur un vol d’Air France pour Paris.
C’est grâce à l’enthousiasme de cette femme pour cette noble et juste cause que j’appris la menace qui pesait  sur la langue de Molière  dans ce gouffre anglophone. C’est pourquoi je m’attendais à la voir, à la lire plus que toute autre femme afin de soutenir la loi 101.
Mais, surtout, je  n’oublie pas  que c’est elle aussi qui dans les médias a dénoncé, le 16 avril 2010, et avec raison,  la venue de Tarik Ramadan en déclarant à Paul Arcand sur 98,5 :
 « La situation a changé en peu d’années. La réaction des Québécois existe alors qu’avant, on a reçu Mr Ramadan avec le tapis rouge, et dans le silence total de la part des musulmans. Et là, il y a des musulmans courageux qui viennent dire ce que Mr Ramadan représente véritablement. Sous des dehors extrêmement sexy et sophistiqués, sa pensée nous ramène à des années-lumière de la société dans laquelle on veut vivre aujourd’hui. Les Québécois sont très sensibles maintenant, ils sont très attentifs à ces mouvements, alors qu’avant on était naïfs. C’est un bon coup pour nous. Voilà du progrès ! ».
Aussi, je me rappelle avoir lu, avec un grand intérêt,  son article sur la menace islamiste publié dans « Le Devoir du 28 janvier 2010.  En voici quelques extraits.
«L’arriération  culturelle existe, et la burqa, le niqab et les autres déguisements pour cacher la femme totalement ou en partie en sont l’expression.»
«Le voile intégral est un pur produit de ce courant le plus extrémiste de l'islam, celui-là même qui contient les djihadistes qui, à l'image d'al-Qaïda, prônent la violence contre les mécréants que nous sommes tous à leurs yeux, nous les Occidentaux.»
«Savez-vous, monsieur le premier ministre Jean Charest, qu'il vous faudra bien aussi, au nom du peuple que vous représentez, dire haut et fort que la présence de ces fantômes n'est pas requise dans nos établissements publics, écoles, ministères, hôpitaux ?»
«Celui qui se rêve premier ministre du Canada en s'opposant à l'interdiction de la burqa chez nous tente sans doute de se faire du capital électoral, ce qui serait honteux. Mais s'il croit vraiment que cet accoutrement est un signe religieux plutôt que belliqueux, on doit s'interroger sur son jugement et sur sa clairvoyance. En fait, il n'est pas seul. A-t-on oublié le mouvement qui a failli imposer la charia en Ontario ?»
«Tant que les fondamentalistes religieux débarqués chez nous, attirés par la Charte élastique des droits de la personne, la jurisprudence de nos tribunaux et un multiculturalisme créé d'abord pour briser le concept des deux nations fondatrices du Canada, trouveront une démocratie ouverte, ils n'auront de cesse de mener leur combat pour imposer leurs pratiques. Les sanglots de l'homme blanc sont à ce point intarissables qu'ils l'étouffent de culpabilité.»
C’est pourquoi plus que toute autre femme,  je m’attendais à ce qu’elle soutienne toutes ces musulmanes et tous ces musulmans «courageux» qui voient dans la charte de la laïcité une protection contre les dérives islamistes.
Qui a peur de la souveraineté du Québec ?
Aucune raison n’a fait sortir madame Denise Bombardier de son mutisme pour soutenir la seule femme qui au risque de perdre des votes n’a pas hésité à inscrire ces valeurs dans le programme de son parti. 
Tous les médias lui sont tombés dessus, tous les autres candidats l'ont dénoncée pensant ainsi récupérer le vote islamiste comme si cette tendance était importante parmi les musulmans sans compter les laïcs. (Voir les statistiques)  
Je refuse de croire que madame Bombardier ait changé d’idée sur l'idéologie islamiste.
Pourtant, nous musulmans laïcs et «courageux» attendons un soutien franc et sincère quant à ces questions cruciales qui risquent de diviser notre société.
Madame Denise Bombardier ne sait-elle pas que Tarik Ramadan sera à Montréal le 3 septembre 2012,  c’est-à-dire la veille des élections provinciales ?  Il est l’invité de deux associations islamistes : M.A.C et Présence Musulmane.
Ce suisse viendra nous parler de paix et  notre printemps érable… Nous mettra-t-il en garde contre la charte de la laïcité ou dénoncera-t-il les crimes islamistes du printemps arabe commis contre les femmes, contre la culture et les libres penseurs, contre les laïcs et les intellectuels progressistes, commis contre les homosexuels et la VIE, contre la liberté et ... la liste est trop  longue malheureusement.
Je rappellerai à toutes celles et à tous ceux qui ont grimpé aux rideaux lors des dernières venues de Tarik Ramadan, que ce dernier n’a pas évolué quant aux droits des femmes et des homosexuels sans oublier son attachement à l’idéologie des frères musulmans.
La peur de la souveraineté serait-elle plus importante que les droits des femmes et le droit à l’émancipation ?
La peur de la souveraineté nous rendrait-elle amnésiques au point de balayer de nos mémoires  tous ces crimes commis et expliqués  au nom du multiculturalisme et justifiés par  la laïcité ouverte ?
La peur de la souveraineté nous rendrait-elle amnésiques au point de nous faire oublier nos idéaux ?
La peur de la souveraineté nous rendrait-elle amnésiques au point de nous faire oublier  le combat de nos ainés pour les  valeurs universelles qui sont les fondements de toute société moderne ?
La peur de la souveraineté nous rendrait-elle amnésiques au point de nous faire oublier que nous sommes avant tout des FEMMES ?
Merci madame Petrowski de rester FEMME avant tout.
Merci madame Petrowski de nous rappeler à la triste réalité.
Une musulmane révoltée par ce silence assourdissant.
Leila. L. C.

Un Numide en Amérique du Nord - 377

Le Revenant : la société kabyle du temps des Ottomans et des Espagnols Un village de Kabylie. D. R. Par Ferid Racim Chikhi  – Le 27 janvier ...