Nelson Mandela, Madiba … Il était d’abord Africain ...
Citer les grandes figures historiques et politiques de l’Afrique serait fort exhaustif mais en évoquer quelques-unes parmi elles est faisable, notamment au moment où l’une des plus fameuses vient de nous quitter.

Lorsque nous balbutions les noms de Ben Boulaid, Ben Mhidi, Abane, Boudiaf, Ait Ahmed, et les autres, nous prenions conscience d’autres noms dont nous ne soupçonnions même pas la signification politique. Pourtant, tous luttaient pour
l’indépendance de leurs pays et la libération de leurs peuples comme le faisaient les nôtres. Mandela, Nkrumah et les autres faisaient partie de ces militants luttant pour l'indépendance et la décolonisation de leurs pays. Ils ont sacrifié leur jeunesse et souvent leur vie pour contrer les effets de l’occupation de leur pays par des forces étrangères, l’acculturation et l’aliénation de leurs peuples..
l’indépendance de leurs pays et la libération de leurs peuples comme le faisaient les nôtres. Mandela, Nkrumah et les autres faisaient partie de ces militants luttant pour l'indépendance et la décolonisation de leurs pays. Ils ont sacrifié leur jeunesse et souvent leur vie pour contrer les effets de l’occupation de leur pays par des forces étrangères, l’acculturation et l’aliénation de leurs peuples..
Mandela, a été emprisonné pendant plus d’un quart de siècle et à sa libération, seul son charisme ressort comme une valeur confluente. Un charisme fait d’un pardon sans haine et sans vengeance. Il sentait que son pacifisme était la voie de sortie de l’apartheid. Une fois libéré, il résume sa nouvelle mission en en quelques mots : ‘’Quand j’ai franchi les portes de la prison, telle était ma mission : libérer à la fois l’opprimé et l’oppresseur’’.
Aujourd’hui, le voici parti et pourtant il est plus présent que jamais. Il rassemble l’ennemi et la victime d’hier. Il rassemble les bourreaux et leurs maîtres à penser. Il rassemble ceux qui l’ont à peine accueilli à sa sortie de prison et ceux qui lui ont montré le chemin à suivre pour se libérer des servitudes qui l’enchaînaient.
Il était Africain, il appartient d’abord et avant tout à son peuple. Il était Africain, il appartient d’abord et avant tout aux Africains. Je le revendique, nous le revendiquons. Il nous appartient d’abord et avant tout. Aujourd’hui, qu’il est parti, le juste parmi les justes, tout le monde veut avoir une part de son héritage. Tous, les ennemis d’hier qui ont mis à feu et à sang l’Afrique, veulent une partie de lui. Même si elle n’a duré que quelques minutes.
Sa résilience après la plus longue incarcération qu’a connue un homme politique, sa résilience en a fait un modèle de détermination et d’abnégation. 27 ans de détention n’ont pas brisé l’homme mais bien au contraire l’ont renforcé dans ses convictions d’humaniste.

Humble et à l’écoute de son peuple, charismatique et sobre, il s’en est allé, Madiba et a emporté avec lui sa modestie, sa sagesse toute africaine, son humilité et son abnégation. Le rassembleur qui a invité son peuple à regarder vers l’avenir et le futur et à dépasser les vicissitudes du passé.
Ferid Chikhi