8 déc. 2011

Un Numide en Amérique du Nord -131-

Différences de partage ou partage des différences -2 -
Pour les premiers, en mettant de l’avant les différences, il est surtout question de valider qu’il en existe de particulières, de singulières et même de majeures entre eux et les autres. Il s’agit aussi pour eux d’affermir le fait qu’ils ont des caractéristiques qui font d’eux des êtres exceptionnels ou encore en avance sur les autres, ‘’ethnocentrisme oblige’’.
Le partage ne vient qu’en seconde position et seulement lorsqu’ils en ressentent le besoin dés lors que la remarque leur est adressée par les autres. Ils tentent d’éviter la question de la discrimination et celle de la controverse. Ils préconisent et prônent que les différences se partagent et constituent un enrichissement pour les uns et pour les autres. Pourtant, dans les faits ils ne partagent rien de leurs richesses spirituelles, mentales, éducationnelles, etc.  
Pour les seconds leur conception du partage pourrait s’accommoder de l’acte d’offrir sans attente de retour ou de contrepartie. Comme si c’était un don à répartir sans compensation. Une expérience qui devrait répondre au besoin exprimé ou ressenti par les autres. Ceux qui vivent une précarité. Question de culture me diriez-vous. Certes, oui ! Mais, j’ajouterais en complément d’une éducation d’abord et avant tout familiale et en second lieu scolaire. Une formation à la vie de tous les jours sans expectative, sans perspective d’un futur ou d’un avenir plein d’incertitudes.
Ferid Chikhi

30 nov. 2011

Un Numide en Amérique du Nord - 130 -

Différences de partage ou partage des différences - 1 -    
La question du partage des valeurs et de la différence des valeurs a souvent été mise de l’avant au cours de ces dernières années par divers groupes sociaux, des chercheurs universitaires, des politiques, des observateurs de la vie sociale et culturelle, etc.
Des discussions sur les perceptions des uns et des autres se font jour au détour d’un évènement qui interpelle les consciences. Bien des avis émis ça et là sont dans une grande proportion modérément enrobés d’hypothétiques incompréhensions et de barrières culturelles auxquelles sont confrontés les nomades des temps modernes qui, dans beaucoup de cas, ne semblent pas prêts à se départir de leur profil originel.
Ces citoyens du monde - immigrants ou exilés, réfugiés ou demandeurs d’asile - qui ont fait de la mobilité leur mode de changement tout en s’implantant de plus en plus nombreux dans des pays d’accueil et d’ouverture tel que le Canada en général et le Québec en particulier ne s’en offusquent pas pour autant.
Au détour de lectures et parfois au cours de quelques discussions spontanées et réduites dans un espace temps par des modérateurs souvent hors champs, les propos de certains d’entre-eux m’ont fortement dérangé parce que je trouvais qu’ils s’appropriaient sans gêne des idées et des concepts qui font d’eux des spécialistes ou encore des experts alors qu’ils n’en ont pas l’étoffe. 
Parfois, en écoutant ces propos, ma crédulité a été suivie de ma perplexité et mon étonnement et prenait la place de mon ouverture à l’égard de toute personne libre de s’exprimer et d’exprimer librement sa pensée.
C’est dire combien la perception des uns lorsqu’ils parlent de ‘’différences’’ et de ‘’partage’’ et celle de ceux qui parlent de ‘’partage’’ et de ‘’différences’’ semblent être inconciliables.
À suivre
Ferid Chikhi

Un Numide en Amérique du Nord - 378

  Pour un Québec émancipé et indépendant ! La société des Québécois et les Sociétés d’immigrants !? Depuis quelques mois, les discussions vo...