5 févr. 2018

Un Numide en Amérique du Nord - 291 -

Lettre ouverte à Monsieur le Premier Ministre du Canada
Le musulman victime de ses islamistes et de ses gouvernants !?
Selon les islamistes alimentés au wahhabo-salafisme tous ceux qui se qualifient de laïcs sont à la fois, mécréants, athées et anathématisés donc passibles de la peine capitale. En occident il faut les censurer et leur imposer le silence. (http://quebec.huffingtonpost.ca/ferid-chikhi/terrorisme-pourquoi-les-musulmans-ne-parlent-pas_b_11178132.html)
Dans le monde occidental, ici au Canada comme au Québec, les citoyens venant des pays musulmans sont étiquetés comme étant des arabes et bien entendu des musulmans et par extension d’islamistes potentiels. Alors entre le marteau et l’enclume comment faire pour être considérés seulement comme citoyens ? 
‘’… Il faut poursuivre la réflexion…’’ avez-vous dit Monsieur le Premier ministre…
Je suis citoyen Canadien, résident au Québec et je m’érige contre cet état de fait qui m’est prescrit et j’en appelle à votre bon sens, Monsieur le Prime Ministre, pour mettre un terme à ce louvoiement qui ignore la majorité silencieuse ainsi que toutes celles et tous ceux qui expriment leur rejet de celles et de ceux qui sous prétexte du respect de ‘’leur religion’’, exigent de faire taire les autres, y compris, celles et ceux qui ne sont pas comme eux, ni conservateurs religieux, ni intégristes, ni fondamentalistes et encore moins islamistes.
Faut-il vous blâmer parce que vous n’ignorez pas que l’Islamisme fait des ravages incommensurables de par le monde, qu’il est dévastateur pour la collectivité Canadienne s’il est exempt de critiques et que vous voulez encore réfléchir ?
Oui ! Monsieur le Premier Ministre, poursuivons la réflexion et faisons-le à haute voix afin que tout le monde entende ce que nous allons penser et dire au sujet de l’Islamophobie, ce concept qui nous fait tant peur et donc, demandons-nous pourquoi il nous fait tant peur ?!
Oui ! Malgré quatre décennies de lutte contre la régression actionnée par les islamistes, comme des millions d’autres musulmans, je suis piégé par l’Islam politique, même si dans mon propre groupe social je suis différent des autres et qu’eux aussi sont différents de moi.
Oui ! Je rejette l’Islam politique parce que mortifère alors que l’Islam, selon ses grands axes du discernement, ordonne à la fois le terrestre et le céleste et il me ‘’souffle’’ d’être singulier par mon esprit, par mon attitude, par mon comportement, par mes réflexions, par mes actions, par ma participation au sein de ma collectivité et hors d’elle.
Oui ! L’Islam offre un cadre de références et invite à opérer un effort constant connu sous le concept d’‘’El Ijtihad’’ pour inciter le croyant à atteindre la performance absolue, l’efficacité totale et complète ainsi que la pureté idéale sans pour autant s’éloigner de la ligne droite ‘’Tariq El Moustaqim’’ connue aussi comme étant la représentation de ‘’la ligne médiane’’ et pour les connaisseurs ‘’le juste milieu’’. Ce que ne fait pas l’Islamisme qui se veut régenter le monde avec des peurs que seuls les Émirs imposent et changent selon leur bon vouloir.
L’Islam politique nie l’Islam et les autres religions.
Oui ! Je suis musulman et, en tant que tel, ma pratique ou ma non-pratique, m’invitent à dénoncer le mal là où il se commet, là où il apparaît, et si je n’ai ni la vigueur physique pour m’y opposer, ni la puissance mentale pour le dénoncer parce que le silence m’est imposé, je dois en mon for intérieur le repousser. L’Islamisme est nuisible pour celui qui ne fait pas partie de la secte.
Oui ! Je suis musulman et, en tant que tel, ma pratique ou ma non-pratique, exigent de moi de dénoncer les dérives des extrémistes, celles des intégristes, fondamentalistes et des radicalisés … parce qu’ils n’aident pas au progrès et au développement non seulement de l’individu mais aussi de la collectivité.
Alors, comment accepter la légalisation d’une journée nationale de commémoration et d'activités concernant l'islamophobie et toute autre forme de discrimination religieuse alors qu’elle va à l’encontre de ma pratique religieuse ou ma non-pratique, en me suggérant, non pas de dénigrer mais, d’évaluer et critiquer tout acte contraire aux usages de l’Islam intrinsèque ?
La légalisation de cette journée sera une entrave à ma liberté d’expression qui est dictée par le
premier verset de la révélation : ‘’Iqra Bismi Rabika El A’la…’’ = ‘’dit au nom de ton Dieu Suprême...’’ commandement soutenu par un autre fondement de l’Islam qui est de me singulariser par El Ijtihad, contre ce qui porte préjudice à l’égalité des droits entre les humains, femmes, hommes, communautés, et par conséquent contre toutes les religions.
L’Islam politique nie l’Islam de l’ouverture à l’autre et aux autres religions. Il porte atteinte à la place de la femme au sein de la société en la reléguant à un statut minorisé et voudrait réduire la place de la grande collectivité musulmane à la sienne si ce n’est par les armes et les massacres c’est par le juridisme érigé en Ijtihad. Est-ce cela que vous voulez mettre en pratique, Monsieur le Premier Ministre du Canada ?
Applaudir ? Non ! Je sais et je connais, et toute personne dotée de bon sens sait et connait les effets de ce fléau qu’est l’Islam politique, alors empêcher de critiquer l’Islam et surtout son succédané l’Islam politique c’est accepter la mainmise de ce dernier sur des pans entiers de la population Canadienne.
Ferid Chikhi

27 janv. 2018

Un Numide en Amérique du Nord - 290 -


Le Québec est-il en abondance d’emplois ?

Au Québec, avec un taux moyen de chômage de 5%, les Capitaines d'industries font de son économie une des meilleurs de l'OCDE. Dans cette zone le taux de chômage est stable à 5.6% en novembre 2017.  Allemagne (3.6%) - Pays-Bas (4.4%) - Belgique (6.7%) - France (9.2%) - Italie (11.0%) - Espagne (37.9%) - Italie (32.7%).

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Il est une évidence que personne ne saurait nier, c'est que les progrès technologiques, les innovations industrielles et les avancées managériales réalisées par des capitaines d'industrie clairvoyants et visionnaires ont fait du Québec une puissance industrielle et économique dont le reste du Canada ne saurait se passer face au géant étatsunien et les économies émergentes.
Mais, ces progrès et ces avancées semblent être, quelque peu, freinés par le déficit démographique dont l'impact sur la main d'œuvre est percutant. Selon les observateurs et les spécialistes du management, il y a au Québec « une pénurie alarmante d'une main-d'œuvre qualifiée » et un taux de chômage de 4,9% en janvier 2018. Du jamais vu depuis le milieu des années 70 ».

Une question me vient à l'esprit et s'énonce comme suit : pourquoi parler de pénurie de candidats plutôt que d'abondance d'emplois ?

Les employeurs sont très inquiets et ils le disent avec force voix. La situation ira en « s'aggravant » si le gouvernement n'y remédie pas rapidement. Une question me vient à l'esprit et s'énonce comme suit : pourquoi parler de pénurie de candidats plutôt que d'abondance d'emplois ? En fait, les causes ne sont pas les mêmes et les conséquences ou les effets de l'un et de l'autre ne se ressemblent pas.

En utilisant le concept de la « pénurie » qui veut tout simplement dire «rareté» c'est-à-dire un manque, une insuffisance, un «déficit», les gestionnaires sont en position d'attente et se placent, à l'évidence, du mauvais côté de la problématique et par conséquent réfléchissent à remplacer ce qui n'existe plus par ce qui n'existe pas d'autant plus que les candidats immigrants ne passent pas le filtre de la sélection. Ce qui est contraire à l'esprit novateur des capitaines d'industrie dont il est question plus haut.

Donc, si nous examinons, les indicateurs de l'emploi, consentons aux opérateurs autant qu'aux politiques, le fait qu'ils soulignent la pénurie de plus en plus aigüe de la main-d'œuvre qualifiée et les caractéristiques de ce phénomène ont été observées et analysées par des économistes, des spécialistes des ressources humaines, des gestionnaires et bien d'autres chercheurs, mais ce qui constituerait un paradoxe singulier, personne ne parle de l'origine de l'abondance des emplois.

Pourtant, chacun focalise en fonction de sa spécialité sur la démographie, ses paramètres du vieillissement de la population et ceux du départ en retraite des plus âgés ainsi que sur l'immigration censée être la solution idoine, mais qui est pensée sans tenir compte des besoins de l'industrie. Or, si nous regardons de cet autre côté du mur et si nous considérons l'abondance d'emplois et les difficultés de les pourvoir, nous pouvons comprendre que les employeurs ne trouvent plus les profils répondant à leurs exigences malgré un bassin de chercheurs d'emplois constitués d'environ 330 000 chômeurs dont une grande partie d'immigrants n'ayant pas l'expérience québécoise ou ne répondant pas aux valeurs industrielles du pays.

Quelles solutions organisationnelles ?

Selon des analyses diverses, en plus du manque d'expérience québécoise, d'autres paramètres clés creusent le déficit en question et il s'agit du : salaire horaire, conditions et avantages sociaux, organisation du travail sont parmi tant d'autres des éléments sur lesquels une attention soutenue devrait être portée.

Si l'on ajoute les paramètres relatifs aux normes et aux standards professionnels, on peut conclure que les conditions sont réunies pour que l'abondance des emplois perdure.

À lui seul, le salaire horaire n'a pas suivi les fluctuations de l'inflation et ses effets sur le pouvoir d'achat des consommateurs. Quant aux équipements et autres instruments de production, mis à part quelques domaines d'activités, les installations techniques, n'ont pas évolué au rythme de la technologie et des avancées en matière de numérisation. Si l'on ajoute les paramètres relatifs aux normes et aux standards professionnels, on peut conclure que les conditions sont réunies pour que l'abondance des emplois perdure.

Alors que faire ? En situation d'abondance d'emplois ce qui coûte cher à une entreprise, c'est la fidélisation des employés compétents et productifs. En effet, bien des employés sont tentés de migrer vers d'autres secteurs en offrant leurs compétences et leurs expériences acquises si ce n'est pas chez les compétiteurs ou dans d'autres secteurs.

Ces employés qui ont capitalisé une belle expérience propre à chaque entreprise vont chercher ailleurs ce qu'ils ne trouvent pas chez leurs employeurs actuels, soit de meilleures conditions de travail, d'avantages sociaux, de salaires, d'organisation, de supervision, de conciliation travail / famille, etc.

Pour faire face à cette situation, les services de ressources humaines sont tenus de repenser leurs modèles de rétention pour que leurs employés se stabilisent et n'envisagent pas d'être « hameçonnés » par les concurrents.

Au remodelage des services de gestion des ressources humaines, il faut ajouter que les procédures aussi nécessitent une oxygénation qui porterait sur cinq axes convergents : la révision des grands aspects de la culture d'entreprise et la consolidation des conditions de travail (réaménagement de l'amplitude horaire, amélioration des avantages sociaux et la flexibilité de la supervision) ; la mise en oeuvre de programmes de développement des compétences en tenant compte de la diversité culturelle ; la mobilité interne des ressources humaines et, aussi paradoxal que cela puisse paraître, veiller à la résultante que sera la fidélisation des employés ; l'ouverture aux immigrants avec un soutien plus intelligent, non pas du ministère de l'Immigration, mais celui, du ministère de l'Emploi.

Avec ces dispositions « l'abondance d'emplois » sera mieux prise en charge et le déficit en employé pourrait être réduit.

Ferid Chikhi

Un Numide en Amérique du Nord - 378

  Pour un Québec émancipé et indépendant ! La société des Québécois et les Sociétés d’immigrants !? Depuis quelques mois, les discussions vo...