2 févr. 2021

Un Numide en Amérique du Nord - 344 -

 Algérie : La gouvernance de l’État et ses dossiers majeurs

“Lorsque tu fais quelque chose, sache que tu auras contre toi ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui voulaient le contraire, et l’immense majorité de ceux qui ne voulaient rien faire.”

Sun Tzu

Les segments de réflexions qui suivent sont extraits d’une analyse de quelques menaces et défis [1] qui confrontent l’Algérie en ce début de l'année 2021. Que l’on soit pour ou contre le Président Tebboune et son élection, il est essentiel de considérer avec minutie les incertitudes et les risques générés par deux décennies de non-gouvernance, de corruption et de gabegie ainsi que le potentiel de résolution de leurs conséquences. Se pose alors une question simple mais dont la réponse est complexe : Comment procéder ou encore quelles sont les marges de manœuvres des gouvernants face à cet océan d’inconséquences ?

Des solutions et des principes de résolution

Plusieurs experts proposent ou suggèrent des réponses mais aucune ne semble convenir soit parce qu’elles sont incongrues soit parce qu’elles sont trop théoriques. Je ne sais plus qui est l’auteur de la citation suivante mais elle se vérifie tous les jours en Algérie : “un expert est quelqu’un qui a commis toutes les erreurs possibles, dans un domaine restreint.” Nous savons tous que les deux dernières décennies ont été catastrophiques et seules quelques institutions sont à l’œuvre des correctifs en cours comme le montre le ministère de la défense nationale par ses alertes sur les contingences géostratégiques auxquelles fait face le pays. Mis à part l’épisode des officiers arrêtés pour de multiples raisons, il lui reste de la crédibilité auprès du citoyen. Le gouvernement de son côté élabore des stratégies de sortie de crise malgré le déficit d’expérience de ses membres et des bévues qu’ils commettent à chaque prise de parole. Pendant ce temps le précepte selon lequel ‘’des institutions qui survivront aux hommes’’, édicté un certain 19 juin se pérennise. La solution miracle n’existe pas sans un projet de société édictant clairement les grands lignes d’une refondation de l’État, un abandon des références surannées et une stratégie de développement avec des axes porteurs d’une modernisation des institutions et de l’appareil de gouvernance. Un autre constat affligeant montre que tous les départements ministériels continuent de travailler comme au siècle dernier alors qu’une reconfiguration à la lumière des nouveaux instruments technologiques et outils du management moderne, la digitalisation, la numérisation des documents, la robotisation (de quelques secteurs), la modernisation des équipements, etc…

C’est un gouffre sans fonds que de la gouvernance des institutions de la république. Les hommes et les femmes qui en ont la charge devront faire preuve d’imagination et de bon sens. Cela exige des qualifications en gestion des organisations et des ressources humaines, des compétences comportementales appropriées, un capital expérience et bien entendu des attitudes conforme à l’éthique, la morale, au respect des institutions et des citoyens d’où l’exigence d’une vraie sélection des candidats loin des quatre critères d’un passé récent ayant conduit à l’échec de bien des personnels réputés sérieuxet intègres il s’agit du clientélisme, de la cooptation, du népotisme, du régionalisme. La cupidité et la corruption ont atteint des niveaux jusque-là inégalés c’est pour cela qu’une rigueur sélective s’impose loin des méthodes empiriques. Le Hirak a fait une partie du travail de nettoyage en exigeant que tout doit être changé. Les effets de ce mouvement de masse se feront encore sentir pendant fort longtemps, en témoigne l’intérêt que lui ont accordé non seulement les tenants du pouvoir mais aussi les chancelleries, les gouvernements des pays amis ou adversaires et bien des instituts de recherches en sciences humaines, sociales et politiques.

Des institutions politiques et des affaires domestiques

Au-delà de ce qui précède et prenant appui sur les apports du Hirak et les effets du Covid19, la refonte de l’échiquier politique par une révision et une mise à jour de la loi organique portant organisations politiques est un impératif à considérer avec attention pour éviter de nouvelles dérives que généreraient l’actuel projet de texte. À brève échéance il est certes impératif de renouveler les institutions élues (action qui aurait dû se faire juste après l’élection présidentielle) APW, APC et Assemblée Nationale avec comme perspective le réaménagement administratif des régions et leur décentralisation accompagné d’une déconcentration des pouvoirs afin que les perspectives électorales soient agencées dans le temps et seulement comme période transitoire.

Des secteurs et des domaines d’activités à relégitimer

Tous les rouages de l’État ainsi que les partenaires étatiques et privés ont été intoxiqués par des agissements de prédateurs d’où un indice de satisfaction nul. Toutefois, malgré les condamnations des fraudeurs, corrupteurs et corrompus, l’éthique et la morale doivent redevenir des valeurs tangibles si l’on souhaite que les délits observés à ce jour ne se reproduisent. Du côté judiciaire, les magistrats inconséquents en charge des multiples dossiers rouges doivent être rapidement écartés. Cela doit se faire pour éviter que les règles de ‘’l’intouchabilité et de l’impunité’’ ne se perpétuent. Le faire c’est le prix à payer pour restaurer la confiance du citoyen. Du côté de l’administration il importe de réparer les dysfonctionnements dû au manque d’évaluation des actes de gestion des uns et des autres, à l’étouffement des structures de contrôles : IGF, Cour des comptes, fiscalité, etc.

Une économie à repenser

Tout le monde est d’accord pour une relance économique. Mais là aussi la question est de savoir comment procéder ? Certains suggèrent de s’inspirer du passé récent et de considérer avec attention les réalisations d’il y a quatre décennies en matière d’industrialisation. Or, le contexte est différent à plusieurs niveaux. L’État de délabrement du secteur ‘’industrialisant’’ peut être dissuasif notamment parce que la partie la plus lucrative, celle des hydrocarbures, n’a pas été épargnée par la corruption. Le prix du baril de pétrole, est aujourd’hui, au-dessus de la barre des 55$, et le pays a certes de quoi tenir le coup en dépit des risques encourus mais il n’y pas que le secteur de l’énergie et des hydrocarbures qui a un besoin pressant de réformes, de restructuration, d’innovation et de bonne gestion. Cependant, des dossiers importants nécessitent aussi un regard critique et urgent parce qu’ils concernent les générations futures, la santé publique, les affaires internationales et la modernisation de l’État…

De l’éducation nationale et des générations futures

L’avenir du pays réside dit-on dans les apprentissages et les savoirs dispensés aux générations futures. Le système éducatif du primaire à l’universitaire en passant par la formation professionnelle est l’un des plus intoxiqués des institutions. Une refonte radicale des programmes d’enseignement et des infrastructures s’impose. L’immobilier (Écoles, instituts et autres campus universitaires) et bien entendu le mobilier et les équipements divers datent du siècle dernier alors que nous sommes en plein dans l’ère de la digitalisation (source d’emplois réels).

La santé de la population passe par l’écoute des professionnels

Le Covid19 et bien avant lui les autres fléaux sanitaires ont fait que la médecine est à double vitesse avec un peuple qui se soigne en Algérie et ses dirigeants à l’étranger. Personne ne peut nier que la santé publique est à refonder tant les chantiers qui la concerne sont multiples, interreliés et complexes. Autant les institutions (organisation et fonctionnement) que les ressources humaines, le développement de leurs compétences et leurs perfectionnement, les questions d’hygiène, de salubrité et de sécurité des établissements hospitaliers en passant par les équipements spécialisés doivent être mis à niveau pour répondre aux besoins du citoyen (source de formations et d’emplois)

À l’ère de l’Intelligence Artificielle

De l’introduction de l’informatique (décennie ‘’70’’) à son déploiement même boiteux l’Algérie a été en progrès constants jusqu’à l’apparition de l’intelligence artificielle (IA) en ce début de millénaire mais des trous béants ont été observés comparativement à bien d’autres pays  qui ont suivi le parcours technologique depuis les premiers lancements des vaisseaux spatiaux et le premier alunissage de la sonde soviétique Luna 9 ainsi que celui d’Apollo avec Neil Armstrong US. Les technologies ont évolué à pas de géants et la numérisation des documents, la digitalisation et les autres technologies de l’information occupent les esprits des dirigeants conscients que ces apports sont cruciaux pour aller de l’avant et mieux répondre aux besoins des populations de leurs pays respectifs. En Algérie, à titre indicatif, les deux secteurs complémentaires que sont les institutions financières et bancaires constituent à n’en pas douter des océans de management mais aussi des aires de lancement pour la transformation non seulement des outils mais aussi des mentalités sans lesquels les progrès sont vains. Ils requièrent des dirigeants la confection d’états des lieux exhaustifs si ce n’est de diagnostics solides et des recommandations sérieuses à mettre en œuvre sans délai.

Sur le plan international   

Un pays, ce sont certes les affaires nationales qui accaparent l’intérêt des citoyens mais il y aussi les affaires internationales notamment celles des communautés nationales à l’étranger. Aucune des deux ne doit être négligée. Il existe des dossiers chauds qui font l'actualité et qui sont en négociation. Cependant, la manière de les traiter interpelle. L’Algérie a une longue tradition diplomatique héritée de la lutte de libération nationale mais, cette diplomatie a-t-elle les mêmes attributs, les mêmes compétences et aptitudes que celles du passé ? Oui et Non ! Regardons de près le grand délire du rapprochement d'Israël avec les pays du Golfe Arabe au détriment de la Palestine et du Sahara Occidental, l’Algérie a gardé la tête froide et a été fidèle aux principes qui sont les siens. Sa position envers ces pays a été sous tendue par le respect des peuples qui luttent pour leur indépendance. Toutefois, il reste que sur le fond la question des principes ne saurait aller sans un cadre de références à la fois immuables mais sur la forme ils doivent tenir compte des nouveaux rapports de force au sein des institutions internationales et des mises à niveau par diverses adaptations aux nécessités du 21ième siècle.

L’Afrique est dit-on le continent de l’avenir de l’Europe mais elle est parsemée de conflits armés, d’armées de mercenaires, de firmes internationales qui dilapident les richesses. À cela s’ajoute une présence dynamique et intense de la Chine. Tout semble stagner mais les forces étrangères n’offrent aucune solution durable pour les troubles du Sahel et le renouvellement des contingents d’islamistes.

L’Europe est un partenaire à considérer à l’aune des changements et des évolutions imposés par les effets du Brexit et des réponses aux nouvelles questions et effets dû à la pandémie du Covid19. L’Algérie devra compter avec la reconfiguration non seulement des partenariats mais aussi de toutes les frontières.

Concernant le reste du monde, des opportunités sont offertes pour que l’Algérie reconsidère ses partenariats avec une maîtrise du management des affaires. Il est cependant vrai que des questions peuvent être posées au-delà des liens historiques. Les gouvernants doivent se demander si en ce début du nouveau millénaire il existe des intérêts à avoir des relations commerciales avec les pays du golfe ou ceux de l’extrême Orient s’ils sont porteurs de bienfaits ou au contraire de litiges divers ? Est-ce le même protocole qu’il faut utiliser pour les pays de l’Europe de l’Est redessinés depuis le début des années 2000 ?  

Pour conclure, il reste deux sujets qui occupent certains esprits et déchainent les passions : l’histoire et la mémoire. Deux héritages patrimoniaux qui interpellent les consciences et les imaginaires. Certains disent que ce n’est pas le moment d’en faire cas d’autres considèrent que c’est l’heure de les explorer. Mais on sait que la compréhension et la perception des Algériens leur est propre et personne ne la changera d’un iota tant que ni l’une ni l’autre n’est soumise à l’étude sans complaisance non seulement dans les lieux appropriés mais aussi dans les cursus d’études de l’école primaire à l’université et que les quelques historiens sérieux les rendent accessibles au grand public.

Ferid Racim Chikhi

Analyste / GERMAN

Groupe de Réflexion Méditerranée Amérique du Nord 



[1] Analyse des menaces et défis de l’Algérie / Approche prospective GERMAN/01/2021.

 Aussi publié sur Algérie Patriotique : Algérie : la gouvernance de l’Etat et ses dossiers majeurs - Algérie Patriotique (algeriepatriotique.com)  

22 déc. 2020

Un Numide en Amérique du Nord - 343 -

 Contestation de la loi 21 :  Des bâtisseurs aux destructeurs …

Peut-on tolérer l'intolérable ? C'est là une question, qui au Québec, n’a pas de réponse spontanée. Pourtant, elle devrait être simple et sans équivoque parce que personne ne doit se laisser dire et imposer n'importe quoi par n'importe qui, sachant que seule la voix de la majorité s'impose. Mais, soyons réaliste et disons que c’est l’impression qui se dégage depuis que les audiences sur la loi 21 portant laicité de l’État Québécois sont terminées et qu’elles ont été révélatrices de dysfonctionnements divers et fondamentaux en ce qui a trait à la justice en particulier et à des médias du Québec.

Pour les médias, qui disent avoir le devoir d’informer, il s’avère que si les anglophones prennent position pour le multiculturalisme et les soi-disant minorités victimes des lois du Québec, les francophones, à quelques exceptions près, en font de même en évitant d’informer sur les positions des parties qui soutiennent la loi 21.

Ce qui a été observé, c’est le manque visible d’impartialité dont devrait faire preuve le magistrat en charge de ce dossier. Il montre un parti pris visible en faveur de plaignants connus pour leur activisme contre tout ce qui est la législation du Québec. Il en fait de même en faveur des avocats dont l’un a été ignominieux. Le magistrat en question n’a émis ni réserve, ni rappelé à l’ordre de ce ‘’professionnel’’ de la défense des causes outrancières.

Le 18 décembre 2018, j’ai commis une réflexion publiée par le Huffington post Québec, sous l’intitulé ‘’Le Québec entre le sécularisme et la laïcité [1]’’, j’y mentionnais entre autres que ‘’Même si le multiculturalisme est fortement remis en question en Europe, celui du Canada n’est pas conciliable avec la laïcité, alors qu’il l’est avec le sécularisme’’.

Une identité et des valeurs stables

Je soutiens que dès le début de mes pérégrinations au Québec, j'ai été impressionné par les noms des saints donnés aux rues ainsi que par le nombre d'églises éparpillées, ici et là, comme le sont les milliers de mosquées en Algérie ou ailleurs dans le monde arabo-musulmans. Mais, aussi paradoxal que cela puisse paraître, ces églises sont vides. J'ai cherché à comprendre et la réponse a été globalement la suivante : depuis la Révolution tranquille, la religion a été « tassée », pour reprendre une expression bien québécoise qui veut dire poussée dans ses derniers retranchement. Le taux de pratique est presque nul.

Je poursuivais qu’une déconfessionnalisation inachevée n'est pas la laïcité, j'ai évoqué brièvement des aspects de l'histoire du Québec en rapport avec l'Église. J'ai appuyé le fait que, selon ma perception, la Révolution Tranquille avait été le creuset de la construction d'une nouvelle identité nationale québécoise et une rupture décisive entre l'Église et l'État. Mais, si l'identité et les valeurs sont, à quelques exceptions près, assez stables, il n'en demeure pas moins que des remises en question récurrentes se font entendre. Elles fissurent l'édifice fragile de la laïcité naissante et une idéologie mortifère en pleine expansion tente de la requalifier.

Je me suis souvenu de mon cours de sociologie et cet énoncé avec lequel j’ai conclu un de mes exposés en cours : l'étude d'une société n'est pas seulement une problématique avec des hypothèses, mais un champ d'observations avec des évolutions et des stagnations sociales et aussi des ancrages à des dogmes qui souvent sont des freins à sa progression. Il y a aussi et surtout des acteurs politiques, culturels et sociaux, et plus ils sont libres dans l'expression de leurs pensées et de leurs actes, plus cette société est harmonieuse, mais lorsque les acteurs cultuels sortent de leurs champs d'intervention ... apparaissent des contingences qui en perturbent et amoindrissent la modernisation.

Leur but est d’ébranler la cohésion sociétale

Selon mon constat, au Québec, si le Christianisme a été réduit, trois valeurs sociales forment un héritage bien ancré dans la population : la solidarité, la générosité et le partage, y compris celui du territoire. Venant d'ailleurs, j'ai compris qu'ils répondent à d'autres schémas de lecture que les miens. Il est aussi avéré qu’en raison d'un multiculturalisme imposé, la place des autres religions et à leurs pratiquants venus d'Amérique Latine, d'Asie, d'Afrique et du Moyen-Orient sont fortement encouragés par le Canada. Malheureusement, il y a aussi une brèche par laquelle s'invitent subrepticement des activistes fanatisés, qui pour se rendre visibles, n'hésitent pas à judiciariser leurs relations avec la société d'accueil, arguant des libertés individuelles au point d'ébranler la cohésion sociétale.

J'ai pris le résolution de revisiter les thèmes en lien avec la religion, avec la laïcité et d'échanger avec mes amis Québécois et j'en ai conclu que si le sécularisme et la laïcité sont presque antagoniques, l'interculturalisme Québécois est compatible avec la laïcité, ce qui n’est pas le cas pour le sécularisme. Dans le même processus de réflexion, une question m'est venue à l'esprit : Est-ce que les Québécois font la distinction entre le sécularisme et la laïcité ou au contraire, sont-ils dans la confusion ? Il me semble que jusqu'à nos jours, la réponse est teintée d'un amalgame généré par la rectitude politique, c'est-à-dire éviter toute formulation pouvant heurter certains groupes communautaires. Cependant, trois paramètres viennent remettre en question ce consensus : les risques de la désagrégation de l’identité collective, celle de la langue française ou encore celle de l’unité francophone partagée.

À vrai dire, hormis quelques intellectuels, les membres et les sympathisants du Mouvement Laïque Québécois (MLQ), de l'Association des Humanistes du Québec et des Libres Penseurs et Athées …, qui distinguent la nuance entre les différents concepts, les autres ne semblent pas en avoir pris conscience.

Le sécularisme (anglicisme) est un synonyme d'athéisme

Bien entendu, la laïcité est une forme de sécularité. Elle prétend réguler au nom de l'universalisme. Mais, nous disent des philosophes, il ne faut pas la confondre avec le sécularisme (anglicisme) qui est un synonyme d'athéisme.

Dans leurs démarches multiformes, des illusionnés religieux, profitant de l'entrisme et de l'activisme des islamistes, s'érigent à réduire l'égalité des droits entre les hommes et les femmes, à revisiter la mixité, à refonder les programmes scolaires ... à adapter le système de sélection des candidats par les institutions et les entreprises, et finalement à assortir à leur seule conception les relations sociales et bien d'autres aspects du vivre ensemble. En fait, ils ciblent tout ce qui fait la singularité de la société québécoise, c'est-à-dire la nation, la citoyenneté, le développement social harmonieux initié depuis début de la Révolution tranquille.

Au Québec, en particulier là où le rôle de l'Église a été « éloignée » pour des raisons historiques telle que l'immixtion généralisée dans la vie privée des citoyens, la déconfessionnalisation a fait son cheminement, mais n'a pas atteint tous les objectifs assignés par la Révolution tranquille, notamment la formalisation de la laicité, cette laicité que les nouveaux prédicateurs agressent sans ménagement. Le juge Blanchard leur donnera t’il raison ? La réponse en février 2021.

Ferid Racim Chikhi  

Un Numide en Amérique du Nord - 378

  Pour un Québec émancipé et indépendant ! La société des Québécois et les Sociétés d’immigrants !? Depuis quelques mois, les discussions vo...