7 mars 2010

Un Numide en Amérique du Nord – 43 –

L'avancée des islamistes au Québec - 1 -
Ils les attendaient sur la place publique
Ils se sont invités à l’école …
Le Numide,  Le débat sur les signes ostentatoires islamistes reprend de plus belle, quels enseignements en tires-tu ? Ça me ramène 18 ans en arrière. J’aime bien la distinction que tu fais dés le départ dans ta question. Il s’agit bien des signes ostentatoires des islamistes et non des musulmans. Malgré l’amalgame judicieusement développé aussi bien par les européens que par les nord américains ; ‘’Musulmans et Islamistes c’est du pareil au même‘’. La peur de l’autre leur fait cultiver cette association.
Cependant, la stratégie des islamistes et de leurs femmes s’adapte aux insuffisances des législations et aux lacunes des institutions, à une certaine naïveté des agents de l’État et des employés du parapublic de ces pays. Ils cherchent à être visibles, quelques soient les moyens utilisés, pour faire valoir leur idéologie face aux politiques d’intégration. Pour ces individus c’est à ce niveau que se situent les vrais obstacles à leur expansion. C’est pour cela qu’ils y cherchent les failles.
Le Numide, là je ne te suis pas. Comment procèdent-ils pour trouver ces failles ? Ils ont des juristes, des sociologues, des psychologues, des agents de communication, et j’en passe, qui travaillent pour eux en vue d’atteindre leurs objectifs. La femme en est le ‘’moyen’’ le plus sur, elle est à la fois ‘’le souffre douleur et le fer de lance’’. Ils sont organisés et ont le soutien de l’International Islamiste pour se créer des opportunités médiatiques et faire de leurs femmes des victimes.
Quelles sont les solutions ? Bien sur qu’il en existe, la première est l’interdiction, la prohibition et mieux encore la proscription pure et simple de tout signe religieux ostentatoires dans les espaces publics et je dis espaces et non pas seulement services. Ce sera non seulement salutaire mais aussi salvateur.
Pourquoi le font-ils ? Pourquoi voilent-Ils leurs femmes ? C’est le lièvre. Certains disent le leurre. Cependant, il faut d’abord savoir, et personne ne l’ignore, qu’ils viennent des pays qui ont fait de l’Islam la religion de l’’État. Comme il s’agit de militants islamistes les gouvernants de ces pays ne pouvant les maîtriser les poussent à aller se faire voir ailleurs.
Le paradoxe c’est qu’au début des années ‘’90’’ ce sont les pays du G7 qui les ont, les premiers, accueilli ; aujourd’hui, ils ne savent plus quoi en faire.
Dans leur stratégie de prise de pouvoir et de gain d’espaces nouveaux pour imposer leur idéologie théocratique voiler les femmes est le premier pas de la prise du pouvoir de toute société démocratique. Cela leur facilite d’imposer des coutumes d’un autre âge y compris hors des frontières de leur pays.
Concomitamment à cette démarche ils occupent ou ils créent les espaces d’instruction (d’une part les écoles primaires et secondaires ainsi que par la cération de garderies et d’autre part les universités) en sollicitant dans un premier temps un espace de prière, en imposant le Halal et ensuite en introduisant l’enseignement de la langue arabe tout en faisant de son contenu l’apprentissage du Coran ou encore en créant des débats sur la place de l’Islam dans le pays d’accueil. Ça s’appelle du militantisme.
Avant de poursuivre, le Numide, se tait quelques secondes et…
A suivre…
Ferid Chikhi

3 mars 2010

Un Numide en Amérique du Nord – 42 –

Dans une précédente intervention j’ai présenté le jardin de la paix à New York. J’ai parlé des statues de bronze fabriquées par des enfants. Elles figurent des personnalités en vue, principalement, des deux derniers siècles. Je les reprends et les complètent par d’autres significatives. Une réflexion peut en jaillir…

Citations de figures emblématiques
et Statues de bronze
’Il n’y a jamais eu une bonne guerre ou une mauvaise paix’’
Benjamin Franklin
‘’J’objecte à la violence parce que lorsque c’est le moment de faire le bien,
Le bien est éphémère ; le diable est permanent’’
Mohandas K. Gandhi.
‘’Modifie ton mode de pensée,
Et tu changeras ton monde’’
Norman Vincent Peale

‘’Si nous n’avons pas de paix,
C’est parce que nous avons oublié que
Nous appartenons les uns aux autres‘’
Mère Teresa

‘’Un voyage d’une centaine de miles
Commence par le premier pas’’
Confucius

La noirceur ne peut chasser la noirceur;
Seule la lumière peut le faire.
La haine ne peut chasser la haine;
Seul l’amour peut le faire.
Martin Luther King, Jr.

Votre âme est souvent un champ de bataille
Au sein duquel votre raison et votre jugement luttent
Contre votre passion et votre instinct.
Puissé-je être l'émissaire de paix de votre âme,
Et transformer la discorde et
La rivalité de ce qui vous constitue en unité et mélodie.
Gibran Khalil Gibran

27 févr. 2010

Un Numide en Amérique du Nord – 41 –

 Digression
Une journée particulière (Batna, 8 juin 1941)
L'histoire, c'est un tout; elle est faite d'événements, de ruptures, d'anecdotes, de témoignages, d'épreuves de toutes sortes, mais aussi de souvenirs heureux.
Aussi et dans le sillage  des textes précédents,  il me semble intéressant d'évoquer le mariage de mes parents, à partir d'éléments recueillis ici ou là.
A vrai dire, l'idée n'est pas nouvelle. J'en ai discuté avec MA  à maintes reprises, d'abord parce que je voulais m'informer, ensuite parce que le mariage eut lieu à une période historique particulière, enfin parce que je souhaitais actualiser la visibilité et la portée de l'événement.
Quand il m'arrive de relancer MA sur le sujet pour en connaître le maximum de détails, elle me dit presque toujours la même chose : que ce fut une journée extraordinaire, que la grande tente prêtée pour la circonstance par M. Bengana (un ami de mon père) et installée devant la maison avait accueilli un monde considérable dans une ambiance chaleureuse, que la soirée fut formidablement animée par le maestro Mhamed Kourd accompagné de son orchestre au complet…
J'ai pu en savoir davantage en prenant connaissance d'un article de presse consacré à cette journée particulière. Voici comment le correspondant de La Dépêche de Constantine et de l'Est Algérien relata le mariage :
”Dimanche 8 juin 1941, deux grandes familles musulmanes unanimement estimées dans les milieux indigènes et européens ont uni leurs enfants, Chikhi Arezki et Mlle Boutaleb.
Aux fêtes magnifiques qui se déroulèrent en cette occasion, assistaient Mme et M. le sous-préfet Ferré, Mme Bocca, Mme Hognon, Mme Ménage, Mme et M. Sisbane, conseiller national, Mme et M. Dufourg, conseiller général, M. Bennet, administrateur, Mme et M. Coste et de très nombreuses personnalités.
Les notabilités musulmanes venues des points les plus lointains du département avaient tenu à apporter aux familles Chikhi et Boutaleb leurs vœux et leurs compliments;  on notait particulièrement MM le cadi Khasnadar, le cadi Boutebila, M. Boulahbal grand muphti de Bougie; cheikh El Ouardi imam, les cheikhs, les caïds, les professeurs, les avocats, médecins, propriétaires, etc.
M. Cadi Abdelkader, président des fellahs et M. Cianfarani directeur de l'école indigène, se firent les interprètes de toute l'assistance nombreuse et choisie, pour présenter de chaleureuses félicitations aux nouveaux époux et à leurs familles dont les hautes vertus traditionnelles furent louées et fêtées. Ce fut une magnifique journée de réjouissances, à la manière la plus authentiquement musulmane “.
Lamine Bey Chikhi
28 - Sep – 2009 
NB : l'article retrouvé dans les archives de mon père ne comporte pas le nom de l'auteur.

19 févr. 2010

Un Numide en Amérique du Nord - 40 -

Digression
Souvenirs singuliers de moments partagés
Depuis plusieurs années Lamine rédige des réflexions qui se présentent sous forme de mémoires d’une période de sa vie. Il y relate des moments singuliers de son adolescence. Des moments singuliers mais qui ont été partagés par les proches et la périphérie sociale de la famille.
Ces souvenirs sont privilégiés comparés à d’autres. Il s’agit d’instants passés entre frères et sœurs, avec nos cousins et nos cousines, nos oncles et nos tantes et d’autres qui mettent en relation des amis ou des voisins, des copains d’enfance ou encore d’école.
Parcelles anthologiques d’un vécu d’une autre époque. Un adage bien de chez nous dit : ‘’le moment qui passe est meilleur que celui qui vient’’.   Ce qui est partagé n’est-il pas aussi sublime lorsqu’il est relaté dans des mots simples, abordables, compris de tous mais plein d’une profondeur abyssale ? 
Quand Lamine évoque ses souvenirs ce sont aussi, en partie, les miens. Ils sont aussi ceux de nos proches pour au moins deux raisons majeures : La première est la proximité par l’âge, par les liens de famille ou encore par ceux du voisinage. 
La seconde est le contexte de leur survenance : avant et après l’année 1962. Nouveau point de départ d’une Algérie qui se voulait indépendante et des algériens qui devaient être libres. Mais les deux concepts - l’indépendance et la liberté - ont été vidés de leur substance.
Les souvenirs de famille sont ceux qui expriment un sentiment, une perception, une surprise, une impression, une émotion à l’égard de mon père ou de ma mère, de ma grand-mère ou de mon grand père, d’une de mes tantes ou de l’un de mes oncles. D’une rencontre fortuite ou celle d’une personne qui a été le sujet d’un moment de vérité.
C’est toute une conception de ces liens qui se tissent sans que quiconque ne puisse discerner comment ils se produisent et comment ils surviennent. Ils sont là et nous les vivons avec le cœur et la raison.
Ferid Chikhi

Un Numide en Amérique du Nord - 378

  Pour un Québec émancipé et indépendant ! La société des Québécois et les Sociétés d’immigrants !? Depuis quelques mois, les discussions vo...