5 févr. 2018

Un Numide en Amérique du Nord - 291 -

Lettre ouverte à Monsieur le Premier Ministre du Canada
Le musulman victime de ses islamistes et de ses gouvernants !?
Selon les islamistes alimentés au wahhabo-salafisme tous ceux qui se qualifient de laïcs sont à la fois, mécréants, athées et anathématisés donc passibles de la peine capitale. En occident il faut les censurer et leur imposer le silence. (http://quebec.huffingtonpost.ca/ferid-chikhi/terrorisme-pourquoi-les-musulmans-ne-parlent-pas_b_11178132.html)
Dans le monde occidental, ici au Canada comme au Québec, les citoyens venant des pays musulmans sont étiquetés comme étant des arabes et bien entendu des musulmans et par extension d’islamistes potentiels. Alors entre le marteau et l’enclume comment faire pour être considérés seulement comme citoyens ? 
‘’… Il faut poursuivre la réflexion…’’ avez-vous dit Monsieur le Premier ministre…
Je suis citoyen Canadien, résident au Québec et je m’érige contre cet état de fait qui m’est prescrit et j’en appelle à votre bon sens, Monsieur le Prime Ministre, pour mettre un terme à ce louvoiement qui ignore la majorité silencieuse ainsi que toutes celles et tous ceux qui expriment leur rejet de celles et de ceux qui sous prétexte du respect de ‘’leur religion’’, exigent de faire taire les autres, y compris, celles et ceux qui ne sont pas comme eux, ni conservateurs religieux, ni intégristes, ni fondamentalistes et encore moins islamistes.
Faut-il vous blâmer parce que vous n’ignorez pas que l’Islamisme fait des ravages incommensurables de par le monde, qu’il est dévastateur pour la collectivité Canadienne s’il est exempt de critiques et que vous voulez encore réfléchir ?
Oui ! Monsieur le Premier Ministre, poursuivons la réflexion et faisons-le à haute voix afin que tout le monde entende ce que nous allons penser et dire au sujet de l’Islamophobie, ce concept qui nous fait tant peur et donc, demandons-nous pourquoi il nous fait tant peur ?!
Oui ! Malgré quatre décennies de lutte contre la régression actionnée par les islamistes, comme des millions d’autres musulmans, je suis piégé par l’Islam politique, même si dans mon propre groupe social je suis différent des autres et qu’eux aussi sont différents de moi.
Oui ! Je rejette l’Islam politique parce que mortifère alors que l’Islam, selon ses grands axes du discernement, ordonne à la fois le terrestre et le céleste et il me ‘’souffle’’ d’être singulier par mon esprit, par mon attitude, par mon comportement, par mes réflexions, par mes actions, par ma participation au sein de ma collectivité et hors d’elle.
Oui ! L’Islam offre un cadre de références et invite à opérer un effort constant connu sous le concept d’‘’El Ijtihad’’ pour inciter le croyant à atteindre la performance absolue, l’efficacité totale et complète ainsi que la pureté idéale sans pour autant s’éloigner de la ligne droite ‘’Tariq El Moustaqim’’ connue aussi comme étant la représentation de ‘’la ligne médiane’’ et pour les connaisseurs ‘’le juste milieu’’. Ce que ne fait pas l’Islamisme qui se veut régenter le monde avec des peurs que seuls les Émirs imposent et changent selon leur bon vouloir.
L’Islam politique nie l’Islam et les autres religions.
Oui ! Je suis musulman et, en tant que tel, ma pratique ou ma non-pratique, m’invitent à dénoncer le mal là où il se commet, là où il apparaît, et si je n’ai ni la vigueur physique pour m’y opposer, ni la puissance mentale pour le dénoncer parce que le silence m’est imposé, je dois en mon for intérieur le repousser. L’Islamisme est nuisible pour celui qui ne fait pas partie de la secte.
Oui ! Je suis musulman et, en tant que tel, ma pratique ou ma non-pratique, exigent de moi de dénoncer les dérives des extrémistes, celles des intégristes, fondamentalistes et des radicalisés … parce qu’ils n’aident pas au progrès et au développement non seulement de l’individu mais aussi de la collectivité.
Alors, comment accepter la légalisation d’une journée nationale de commémoration et d'activités concernant l'islamophobie et toute autre forme de discrimination religieuse alors qu’elle va à l’encontre de ma pratique religieuse ou ma non-pratique, en me suggérant, non pas de dénigrer mais, d’évaluer et critiquer tout acte contraire aux usages de l’Islam intrinsèque ?
La légalisation de cette journée sera une entrave à ma liberté d’expression qui est dictée par le
premier verset de la révélation : ‘’Iqra Bismi Rabika El A’la…’’ = ‘’dit au nom de ton Dieu Suprême...’’ commandement soutenu par un autre fondement de l’Islam qui est de me singulariser par El Ijtihad, contre ce qui porte préjudice à l’égalité des droits entre les humains, femmes, hommes, communautés, et par conséquent contre toutes les religions.
L’Islam politique nie l’Islam de l’ouverture à l’autre et aux autres religions. Il porte atteinte à la place de la femme au sein de la société en la reléguant à un statut minorisé et voudrait réduire la place de la grande collectivité musulmane à la sienne si ce n’est par les armes et les massacres c’est par le juridisme érigé en Ijtihad. Est-ce cela que vous voulez mettre en pratique, Monsieur le Premier Ministre du Canada ?
Applaudir ? Non ! Je sais et je connais, et toute personne dotée de bon sens sait et connait les effets de ce fléau qu’est l’Islam politique, alors empêcher de critiquer l’Islam et surtout son succédané l’Islam politique c’est accepter la mainmise de ce dernier sur des pans entiers de la population Canadienne.
Ferid Chikhi

27 janv. 2018

Un Numide en Amérique du Nord - 290 -


Le Québec est-il en abondance d’emplois ?

Au Québec, avec un taux moyen de chômage de 5%, les Capitaines d'industries font de son économie une des meilleurs de l'OCDE. Dans cette zone le taux de chômage est stable à 5.6% en novembre 2017.  Allemagne (3.6%) - Pays-Bas (4.4%) - Belgique (6.7%) - France (9.2%) - Italie (11.0%) - Espagne (37.9%) - Italie (32.7%).

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Il est une évidence que personne ne saurait nier, c'est que les progrès technologiques, les innovations industrielles et les avancées managériales réalisées par des capitaines d'industrie clairvoyants et visionnaires ont fait du Québec une puissance industrielle et économique dont le reste du Canada ne saurait se passer face au géant étatsunien et les économies émergentes.
Mais, ces progrès et ces avancées semblent être, quelque peu, freinés par le déficit démographique dont l'impact sur la main d'œuvre est percutant. Selon les observateurs et les spécialistes du management, il y a au Québec « une pénurie alarmante d'une main-d'œuvre qualifiée » et un taux de chômage de 4,9% en janvier 2018. Du jamais vu depuis le milieu des années 70 ».

Une question me vient à l'esprit et s'énonce comme suit : pourquoi parler de pénurie de candidats plutôt que d'abondance d'emplois ?

Les employeurs sont très inquiets et ils le disent avec force voix. La situation ira en « s'aggravant » si le gouvernement n'y remédie pas rapidement. Une question me vient à l'esprit et s'énonce comme suit : pourquoi parler de pénurie de candidats plutôt que d'abondance d'emplois ? En fait, les causes ne sont pas les mêmes et les conséquences ou les effets de l'un et de l'autre ne se ressemblent pas.

En utilisant le concept de la « pénurie » qui veut tout simplement dire «rareté» c'est-à-dire un manque, une insuffisance, un «déficit», les gestionnaires sont en position d'attente et se placent, à l'évidence, du mauvais côté de la problématique et par conséquent réfléchissent à remplacer ce qui n'existe plus par ce qui n'existe pas d'autant plus que les candidats immigrants ne passent pas le filtre de la sélection. Ce qui est contraire à l'esprit novateur des capitaines d'industrie dont il est question plus haut.

Donc, si nous examinons, les indicateurs de l'emploi, consentons aux opérateurs autant qu'aux politiques, le fait qu'ils soulignent la pénurie de plus en plus aigüe de la main-d'œuvre qualifiée et les caractéristiques de ce phénomène ont été observées et analysées par des économistes, des spécialistes des ressources humaines, des gestionnaires et bien d'autres chercheurs, mais ce qui constituerait un paradoxe singulier, personne ne parle de l'origine de l'abondance des emplois.

Pourtant, chacun focalise en fonction de sa spécialité sur la démographie, ses paramètres du vieillissement de la population et ceux du départ en retraite des plus âgés ainsi que sur l'immigration censée être la solution idoine, mais qui est pensée sans tenir compte des besoins de l'industrie. Or, si nous regardons de cet autre côté du mur et si nous considérons l'abondance d'emplois et les difficultés de les pourvoir, nous pouvons comprendre que les employeurs ne trouvent plus les profils répondant à leurs exigences malgré un bassin de chercheurs d'emplois constitués d'environ 330 000 chômeurs dont une grande partie d'immigrants n'ayant pas l'expérience québécoise ou ne répondant pas aux valeurs industrielles du pays.

Quelles solutions organisationnelles ?

Selon des analyses diverses, en plus du manque d'expérience québécoise, d'autres paramètres clés creusent le déficit en question et il s'agit du : salaire horaire, conditions et avantages sociaux, organisation du travail sont parmi tant d'autres des éléments sur lesquels une attention soutenue devrait être portée.

Si l'on ajoute les paramètres relatifs aux normes et aux standards professionnels, on peut conclure que les conditions sont réunies pour que l'abondance des emplois perdure.

À lui seul, le salaire horaire n'a pas suivi les fluctuations de l'inflation et ses effets sur le pouvoir d'achat des consommateurs. Quant aux équipements et autres instruments de production, mis à part quelques domaines d'activités, les installations techniques, n'ont pas évolué au rythme de la technologie et des avancées en matière de numérisation. Si l'on ajoute les paramètres relatifs aux normes et aux standards professionnels, on peut conclure que les conditions sont réunies pour que l'abondance des emplois perdure.

Alors que faire ? En situation d'abondance d'emplois ce qui coûte cher à une entreprise, c'est la fidélisation des employés compétents et productifs. En effet, bien des employés sont tentés de migrer vers d'autres secteurs en offrant leurs compétences et leurs expériences acquises si ce n'est pas chez les compétiteurs ou dans d'autres secteurs.

Ces employés qui ont capitalisé une belle expérience propre à chaque entreprise vont chercher ailleurs ce qu'ils ne trouvent pas chez leurs employeurs actuels, soit de meilleures conditions de travail, d'avantages sociaux, de salaires, d'organisation, de supervision, de conciliation travail / famille, etc.

Pour faire face à cette situation, les services de ressources humaines sont tenus de repenser leurs modèles de rétention pour que leurs employés se stabilisent et n'envisagent pas d'être « hameçonnés » par les concurrents.

Au remodelage des services de gestion des ressources humaines, il faut ajouter que les procédures aussi nécessitent une oxygénation qui porterait sur cinq axes convergents : la révision des grands aspects de la culture d'entreprise et la consolidation des conditions de travail (réaménagement de l'amplitude horaire, amélioration des avantages sociaux et la flexibilité de la supervision) ; la mise en oeuvre de programmes de développement des compétences en tenant compte de la diversité culturelle ; la mobilité interne des ressources humaines et, aussi paradoxal que cela puisse paraître, veiller à la résultante que sera la fidélisation des employés ; l'ouverture aux immigrants avec un soutien plus intelligent, non pas du ministère de l'Immigration, mais celui, du ministère de l'Emploi.

Avec ces dispositions « l'abondance d'emplois » sera mieux prise en charge et le déficit en employé pourrait être réduit.

Ferid Chikhi

13 janv. 2018

Un Numide en Amérique du Nord - 289 -


L‘Islam et les musulmans sont-ils hégémoniques… ?
La revendication d’organisations islamistes en vue de l’institution d’une journée contre l’islamophobie au Canada est encore un de ces leurres que seuls les naïfs et les ignorants évitent de voir. C’est un leurre qui cache mal leur prétention à vouloir occuper tout espace susceptible d’être ‘’envahi’’ pour peu que l’avenir de leur statut comme représentants légaux des musulmans, de tous les musulmans, soit validé par des élus de tous bords. Or, c’est ce type d’exigences qui s’apparentent à des sommations qui fait que l’Islam et les musulmans sont perçus comme extrémistes, hégémoniques et suprématistes. 
La société Algérienne, se souvient encore des années de guerre contre les civils menée par les islamistes de l’AIS*, du GIA* et du FIDA* qui s’est terminée par le massacres de plus 200.000 citoyens et les assassinats ciblés de l’Intelligentsia nationale.
Alors, je me suis demandé si, au Canada et au Québec, on sait, par exemple, que les citoyens des pays Nord-Africains et leurs gouvernants n’ont pas institué une ou des journées commémoratives contre les crimes des islamistes ? Ils ne l’ont pas fait parce que cela ne s’inscrit pas dans l’inventaire des valeurs partagées par leurs sociétés originelles.
Malheureusement, au plan mondial quelques pays musulmans comme le Qatar et l’Arabie Saoudite ou encore la Turquie poussent le bouchon bien plus loin en revendiquant, par exemple, une enquête sur l’Islamophobie en Europe. Pourtant, ces pays imposent leur idéologie islamo-wahhabite en déversant des millions de pétro dollars dans les pays du Maghreb, de l’Afrique subsaharienne et d’une partie de l’Asie pour pousser des populations entières dans la régression et la médiocrité tout en s’imposant à elles. Il faut souligner que l’Iran n’est pas en reste avec ses ingérences au Proche Orient.
Pourquoi imposer ce choix insensé : C’est soit la guerre soit la religiosité et pas de sciences, pas de savoir et pas de technologie. J’ai cherché des informations et des bilans, soulignant par exemple l’édification d’écoles, de centres de formation professionnelle, d’instituts de technologie, d’universités des sciences, financés par ces pays hégémoniques et je n’ai rien trouvé. Ai-je mal cherché ? C’est possible, mais le constat est positif lorsqu’il s’agit de mosquées et de centres islamiques.
J’ai aussi cherché des noms de scientifiques, de savants, de chercheurs, de poètes, de dramaturges, d’économistes … qui se sont fait connaitre par leurs travaux, leurs études, leurs découvertes, leurs apports en mathématiques, en physiques, en économie, en sociologie, en psychiatrie, en cardiologie ou en pédiatrie et qui se sont présentés musulmans avant d’être Algériens, Marocains, Saoudiens, Égyptiens…  Je n’en ai pas trouvé. Ils sont avant tout, Algériens, Marocains, Égyptiens, Pakistanais, etc…
Les islamistes et leur communauté utopique
Alors, posons-nous des questions de bon sens, les Canadiens et les Québécois sont-ils conscients du fait que là où apparaissent, les islamistes, ils ne sont pas apaisants et usent de tous les subterfuges pour s’accaparer du moindre espace laissé vacant par les laïcs, les démocrates et les citoyens occupés à vivre leur vie dans leur confort habituel ? 
Les politiques, les parlementaires et les gouvernants du Canada et du Québec, finiront-ils par comprendre, que les islamistes se présentent avec une double attitude, l’une trompeuse, mielleuse, pleurnicharde avec soi-disant de la sensibilité et l’autre agressive et activiste qui poussent la société d’accueil à devenir réfractaire à tous les musulmans, même les non pratiquants ?
Pour moi, les réponses sont simples. En tant qu’immigrant d’origine arabo-musulmane, de date récente, j’ai appris que c’est un leurre, ce double visage fonctionne bien, notamment parce que des bien-pensants et des ‘‘intellectuels de gauches’’ veulent se mettre en évidence, des médias lourds veulent des scoops et des élus s’y laissent prendre en contrepartie de quelques voix dans les urnes.
J’ai appris que le constat établi laisse apparaître que les musulmans dans leur grande majorité préfèrent vivre leur citoyenneté comme le font tous les autres citoyens sans mettre de l’avant leur confession ou leur foi en un Dieu Unique et en son dernier prophète. Alors, je questionne : Quand les politiques et les gouvernements le comprendront ?
Je termine en répondant à ma question titre :
Oui ! Les Musulmans qui mettent de l’avant leur religiosité ont cette propension maladive à devenir extrémistes, hégémoniques et suprématistes.
Oui ! Les musulmans qui, au lieu de vivre comme des citoyens du village, de la ville, de la Province, de la Confédération se présentent comme des musulmans reléguant, au second plan, leur participation sociétale et s’enferment dans une ‘’communauté utopique’’ afin de reproduire dans leur pays d’accueil des attitudes et des comportements qu’ils ont, soi-disant, fui en quittant leurs pays d’origines, sont extrémistes, hégémoniques et suprématistes.
Oui ! I Les musulmans qui considèrent que les lois de leurs pays d’accueil sont contournables et même réformables et, par conséquent, non applicables à leur statut de musulmans sont extrémistes, hégémoniques et suprématistes.
Je me souviens de la phrase du défunt Président Algérien, Houari Boumediene (Assemblée Générale des Nations Unies en avril 1974) : « Un jour, des millions d'hommes quitteront l'hémisphère Sud pour aller dans l'hémisphère Nord. Et ils n'iront pas là-bas en tant qu'amis. Parce qu'ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire. »
Aujourd’hui, ce sont les islamistes qui ont repris cette citation à leur compte. Sans attendre que leur hégémonie se réalise par le nombre, ils se sont donnés comme premier objectif de préparer le terrain par le Jihad Juridique, par leur victimisation, par leur culpabilisation des sociétés d’accueil, par la diabolisation des femmes et bien entendu les vociférations et autres alertes à la discrimination, au racisme et à l’Islamophobie.
Alors, prenons garde, réveillons-nous et agissons rapidement pour rejeter cette stupide demande de ‘’journée contre l’Islamophobie’’ comme toutes celles qui lui ressemblent. Tous ensemble, y compris les musulmans qui ne sont pas hégémoniques et suprématistes, agissons comme des citoyens éclairés et jaloux de leur laïcité et de leur démocratie.
Ferid Chikhi
AIS : Armée Islamique du Salut
GIA : Groupe Islamistes Armés
FIDA : Front Islamique du Djihad Armé 

11 janv. 2018

Nouvel an amazigh

2968 Yenayer 

ASEGGAS AMEGGAZ
AY IMAZIƔEN ANDA TELL-AM!
   ⴰⵙⴻⴳⴳⴰⵙ ⴰⵎⴻⴳⴳⴰⵣ ⵉ
 ⵎⴰⵣⵉⵖⴻⵏ ⴰⵏⴷⴰ ⵜⴻⵍⵍⴰⵎ!

29 déc. 2017

Un Numide en Amérique du Nord - 288 -

2018 !
À l'année prochaine!
J'y vais et je vous laisse en santé...
Fêtez la nouvelle année dans la modération.
Mangez avec modération !
Buvez avec modération !
Conduisez avec prudence !

Ou bien, si vous avez pris un verre, celui de trop, ne conduisez pas.
Dormez sur place.

Souvent il y a des auberges, des petits hôtels, des B&B à proximité du lieu ou vous passez à l'année nouvelle...
Et qui sait !? Une rencontre agréable avec l'âme sœur d'un moment... d'égarement vaut mieux que la rencontre avec la faucheuse...

Mieux vaut accusez le verre de trop...
Ça se fait pardonner et mieux encore personne ne s'en rappellera...
De nouvelles résolutions pour  2018 !?
Pensez-y !



28 déc. 2017

Un Numide en Amérique du Nord - 287 -

Une grande figure du dialogue islam-chrétien est décédé

Je viens d’apprendre, par un de ses proches, Bernard Tremblay, que Maurice Borrmans, pionnier du dialogue islamo-chrétien, est décédé ce mardi 26 décembre 2017. ‘’Il était un expert du dialogue islamo-chrétien, il vient de nous quitter, ce mardi 26 décembre à l’âge de 92 ans, à Bry-sur-Marne, au foyer de retraite des Pères blancs.  Formé en Algérie à partir de 1945, il avait été ordonné prêtre en 1949 en Tunisie, où il allait exercer son ministère durant une quinzaine d’années, avant d’être appelé à Rome pour y participer au transfert de l’Institut pontifical d’études arabes et d’islamologie (PISAI).
Le père Borrmans avait par ailleurs obtenu un doctorat à la Sorbonne, avec une thèse sur le thème "Statut Personnel et famille au Maghreb de 1940 à nos jours", y analysant le devenir du droit familial avant, pendant et après les indépendances.
Une figure intellectuelle de référence
Tout en enseignant le droit musulman et l’histoire des relations islamo-chrétiennes au PISAI, il avait été directeur de la revue Islamo Christiana de 1975 à 2004, et avait participé à de nombreux colloques islamo-chrétiens dans différentes capitales de la Méditerranée.
Se situant dans la filiation de penseurs comme Louis Massignon, le cardinal Lavigerie, l’écrivain Ernest Psichari ou encore le bienheureux Charles de Foucauld, le père Borrmans avait publié plusieurs ouvrages de référence, comme Jésus-Christ et les musulmans d’aujourd’hui, réédité en 2005 au éditions Desclée de Brouwer.
Son dernier ouvrage Dialoguer avec les musulmans. Une cause perdue ou une cause à gagner? avait été publié aux éditions Pierre Téqui en 2011. Parmi ses "disciples" figurait notamment le père Christian de Chergé, abbé du monastère de Tibhirine, assassiné en 1996.
Le Père Bernard Tremblay écrit à son sujet : ’’Ce missionnaire dans l’âme, aussi à l’aise en français qu’en arabe, était passionné de rencontres et de dialogues. Son œuvre immense nous laisse un précieux héritage qu’il importe à mes yeux de recueillir, non seulement pour mieux comprendre l’islam et entrer en dialogue avec les musulmans, mais aussi pour mieux exprimer l’originalité de la foi chrétienne à l’aide de ses deux poumons d’Orient et d’Occident.’'
R.I.P.

18 déc. 2017

Un Numide en Amérique du Nord - 286 -


Le Québec et ses paradoxes : abondance ou pénurie
Depuis plus d’une décennie, le Québec vit au rythme de quelques paradoxes tout à fait remarquables par leurs effets sur les stratégies et la cohérence des programmes socioéconomiques du gouvernement.  Depuis plus d'une décennie, le Québec vit au rythme de quelques paradoxes tout à fait remarquables par leurs effets sur les stratégies et la cohérence des programmes socioéconomiques du gouvernement et bien entendu sur toute la société.
Immigration : Une politique à reconfigurer
En fonction de la conjoncture, quelques-uns sont plus marquants que d'autres et leurs conséquences sur l'éducation, la santé, l'emploi et l'identité ne sauraient être ignorées.
Si nous prenons les indicateurs de l'emploi, consentons aux opérateurs autant qu'aux politiques, le fait qu'ils soulignent la pénurie de plus en plus aigüe de la main-d'œuvre qualifiée et les caractéristiques de ce phénomène ont été observées et analysées par des économistes, des spécialistes des ressources humaines, des gestionnaires et d'autres chercheurs, mais personne ne parle des causes de l'abondance des emplois.
Depuis la fin des années 90 et le début des années 2000, la politique d'immigration, conçue pour combler les déficits anticipés de cette main d'œuvre et son lien avec la démographie, il est admis qu'elle ne répond plus aux attentes initiales malgré des ajustements structurels réalisés ici et là.
Selon des analystes sérieux, une des causes se situe en amont du processus de sélection. En effet, malgré le siphonage outrancier, opéré par les pays européens, du bassin traditionnel de provenance (Sud de la Méditerranée) désagrégé par des guerres innommables, le Canada et le Québec poursuivent leurs propres sélections sans, nous semble-t-il, les adaptations nécessaires et suffisantes des critères, alors que ce même bassin est devenu à risque pour les identités originelles.
Ce qui est paradoxal, c'est que les changements de l'appellation du Ministère (MICC devenu MIDI) et celle du titulaire s'apparentent à du bricolage rudimentaire, d'autant plus que les politiques ne plus sont en adéquation avec les attentes du monde du travail.
Injections financières
Récemment, deux segments financier et budgétaire ont été mis de l'avant. Le premier par le gouvernement du Québec investit massivement, pas moins de 1,5 milliard $, dans le virage numérique. L'objectif essentiel étant le développement des régions grâce au déploiement de la fibre optique avec en prime la création d'emplois. Même s'il ne stoppera pas la critique envers plusieurs autres dossiers problématiques en raison de leur impact sur la vulnérabilité des citoyens (Éducation - Santé – Culture - Identité...) ce programme ne peut être ignoré.
Le second est à l'actif du gouvernement fédéral qui « offre » 11 milliards 700 cents millions $ dans le cadre de la péréquation. Une bouffée d'oxygène « toxique », disent des indépendantistes qui rappellent « on nous redonne d'une main ce qui a été pris de l'autre ». Malgré ces apports importants, les problématiques en éducation, santé, identité et immigration, clignotent intensément. Une question élémentaire me vient à l'esprit, si le bien-être de la société faisait partie des intentions du gouvernement libéral et sachant que cet apport était prévu pour 2018, pourquoi il s'est obstiné à procéder à des coupures aussi handicapantes pour les organismes sociaux ?
Comment concilier les besoins des citoyens et les programmes du gouvernement ?
Les liens de cause à effets sont pourtant palpables notamment sur les quatre segments cités plus haut : Éducation, santé, emploi et identité. L'éducation a besoin d'un véritable « assainissement » de ses programmes avec une mise à niveau qui la propulserait sur le seuil du 21e siècle. Ils présentent des inadéquations tangibles entre les perspectives d'une grande partie du monde du travail et les profils des finissants.
La santé qualifiée de département parmi les plus vulnérables, devrait répondre aux besoins de la population, mais elle est toujours confronté à des réformes organisationnelles et fonctionnelles mises en œuvre sans aucune efficacité. À cela s'ajoute que le ministre responsable de ce dossier manque visiblement de tact pour s'attirer l'appui des organisations professionnelles, sociales et des citoyens. Il reste indélicat dans sa façon d'imposer ses décisions.
Le dossier de « l'identité » est l'un des plus chauds de la gouvernance depuis un quart de siècle. L'impact d'une partie de l'immigration sur bien des valeurs partagées de la société modifie pleinement son profil et la rend sensible à l'effritement et bien entendu indispose les Québécois. Les politiques de recrutement des immigrants présentent de grandes lacunes en matière de critériologie. Ils devraient être reconsidérés en raison de leur influence sur l'intégration et l'adaptation aux valeurs de la société d'accueil.
Le gouvernement tente de se repositionner par rapport à ces deux axes (immigration et identité), mais il est clair que trop d'erreurs d'appréciation sont accumulées au point où les changements opérés n'aboutissent pas à une reprise en main du schéma de performance des véritables enjeux.
Des constats ignorés
Avant de conclure ces éléments de réflexion sur les causes de l'abondance et de la pénurie de main-d'œuvre, il importe de noter deux situations qui sont ignorées des analystes, il s'agit de la mobilité des ressources humaines d'une organisation à une autre et de la formation de ces mêmes ressources. Ces deux « aspirations » donnent du fil à retordre aux gestionnaires qui hésitent à s'y engager. Préférant le statu quo, et parfois, ils refusent le risque. Ils optent pour l'importation d'une main d'œuvre « européenne et latino-américaine » avec le soutien financier du gouvernement.
En fait, tenter d'analyser les causes de cette mobilité et de ce manque de formation, c'est craindre de qualifier comme étant inopérantes les politiques de rétention des ressources humaines et refuser de sortir de la zone de confort offerte par la mise à dispositions de bassins de main-d'œuvre qualifiée (néolibéralisme oblige) à de bas salaires.
Au-delà, des effets de tous ces paradoxes et des séquelles qu'ils génèrent, l'austérité imposée depuis 2014 alors que l'apport de la péréquation était planifié, l'investissement dans la numérisation, le déséquilibre démographique et les risques d'une immigration mal pensée, il reste que les politiques du gouvernement actuel pèchent par un manque d'une définition objective des différents processus qui les portent. Afin d'y remédier et préparer la prochaine décennie, seul un changement majeur de gouvernement pourrait y remédier.
Ferid Chikhi

27 nov. 2017

Un Numide en Amérique du Nord - 285 -

Langue française, immigration et/ou un autre baby-boom !?


Je me souviens ! À la fin des années ‘’60’’ et au débute des ‘’70’’, j’ai appris l’anglais à la faculté des lettres d’Alger et le laboratoire de langues qui était utilisé par la section d’anglais l’était aussi pour l’Allemand, le russe, l’italien, l’espagnol … on se bousculait pour y accéder. Les plus malins parmi nous s’inscrivaient pour le russe mais tournaient les boutons pour apprendre l’anglais ou l’Allemand…

Au Québec, le français comme langue nationale et marqueur identitaire, comme outil de travail et de communication générale est très  mal ''encadré'' et à l'évidence rien n'est fait pour l'améliorer. 

Juste un exemple, là où il est enseigné aux immigrants je n’ai pas vu un seul laboratoire de langue exception faite de la Bibliothèque du Québec à Montréal. 

Dans cette province du Canada, Environ 20% de la population a plus (+) de 65 ans et la croissance de ce paramètre sera d’un demi-point jusqu’à 2030. 

D’ici là, selon les indicateurs économiques clairement établis, il y aura plus de baby-boomers qui quittent le marché du travail que de jeunes qui y feront leur entrée. 

L’économie pâtira de ce déséquilibre parce que les entreprises ne trouveront pas les employés dont elles ont besoin.   C’est ce qui se passe en ce moment dans plusieurs postes de l’industrie (soudeurs, mécaniciens camionneurs…), de la restauration et de l’hôtellerie, de la santé, etc... 

L’immigration représente la principale source de croissance du Québec et il faudra mettre les bouchées doubles pour combler le déficit ou que les Québécoises sortent de leur confort social et fassent plus d’enfants, en moyenne trois et pourquoi pas quatre. 

Alors quelles sont les solutions ? Un autre baby-boom et/ou l’immigration sélectionnée ? Qui fera le bon choix ?

Ferid Chikhi

24 nov. 2017

Un Numide en Amérique du Nord - 284 -

Adidas et le français, le MIDI et la francisation


La levée de boucliers suscitée par la bourde spontanée et peut être intentionnelle du gérant du magasin d’Adidas du centre-ville de Montréal ressemble plus à une tempête dans un verre d’eau qu’a une véritable tornade politique au sein des institutions politiques et dans le grand public. Certes, des réactions se sont fait entendre jusque dans les arcanes de l’assemblée Nationale mais à contrario tout le monde n’attend que de simples excuses de la part de la multinationale au lieu d’analyser les causes de cet ‘’incident’’ qui fait la démonstration des insuffisances de l’application des lois.

Plus grave encore, la vérificatrice générale a, au même moment, publié son rapport sur la francisation des nouveaux arrivants et ses conclusions qui sont dévastatrices pour le gouvernement libéral du Québec sont à peine discutées, abordées et commentées, y compris, par les ténors des médias francophones.
Ça l’est d’autant plus que ce même rapport fait état de la déperdition des nouveaux locuteurs francisés au profit d’un monde plutôt anglophone. En effet, selon toute vraisemblance une fois ‘’francisés’’ de pans entiers de ces futurs citoyens n’utilisent la langue de Félix Leclerc qu’avec parcimonie et préfèrent parler celle de Shakespeare.
De mon petit point d’observation je constate que deux problèmes viennent meubler les espaces communicationnels : le premier est la place du français dans le monde du travail et par extension de toute la société du Québec et le second réside dans les résultats de la loi 101 sur son utilisation, non seulement, dans la sphère publique mais aussi privée ainsi que ses effets sur l’intégration des futurs citoyens du Québec.
Alors, selon mon point de vue ‘’l’affaire Adidas’’ n’est qu’une facette de la problématique multidimensionnelle de la place du Français comme langue de communication, de travail et d’usage au Québec.
Des causes et de leurs effets
Ce qui est pénible, ce qui est délirant, ce qui est inacceptable c’est qu’au lieu de chercher les ajustements et les solutions aux causes d’un tel délitement tout le monde, ou presque, réagit aux effets, aux impacts et aux conséquences beaucoup plus sur les états d’âmes que sur les fondements culturels et même identitaires que cela génère. Au lieu d’agir en amont, on refait les mêmes erreurs en focalisant sur les conséquences immédiates d’une dérive d’un employé qui aurait pu rester lui-même et faire son ‘’speech’’ en anglais sans que cela n’attire l’attention de qui que ce soit.

Or, les deux principales causes de cette double inconvenance résident d’abord dans la politique générale de l’utilisation du français en tant que langue nationale et bien entendu le contenu de la loi 101 qui est, dans bien des parties de son contenu, obsolète et dans son application inappropriée et pour exemple je citerais l’exigence faite par quasiment tous les employeurs de la maîtrise de l’anglais par les candidats aux emplois publiés sans que le gouvernement n’agisse sur la problématique de son effet directement sur l’augmentation du chômage de certaines communautés. C’est là un dysfonctionnement qui peut être corrigé sans attente.
La seconde cause se situe dans le modèle de la francisation des nouveaux arrivants. Totalement désuet lorsqu’on sait qu’ailleurs dans le monde l’apprentissage d’une langue nationale se fait avec l’aide de méthodes modernes et de la technologie – ordinateurs, laboratoires de langue, cours intensifs, etc. -. Par conséquent, il nécessite des adaptations énergiques et rapides ou tout simplement une révision totale et complète pour qu’il soit en phase avec l’utilisation fonctionnelle de la langue dans l’espace public et dans le monde du travail. Le gouvernement doit agir vite et avec efficacité. 
Ferid Chikhi 

4 nov. 2017

Un Numide en Amérique du Nord - 283 -

Déconstruire le Wahhabisme pour libérer les musulmans des extrémismes
Encore un autre radicalisé qui commet l’innommable en plein cœur de New York en faisant huit victimes et des dizaines de blessés. Il semblerait qu’il ait été radicalisé dans son pays d’accueil, les USA, terre de presque tous les chefs influenceurs des terroristes islamistes. Dans les années ‘’90’’ ils avaient accueilli des terroristes islamistes Algériens, l’un d’entre eux a fait des aveux publics https://www.humanite.fr/node/96795 et pourtant les Américains continuaient à le protéger.
Ce qu’il faut rappeler et pour mémoire c’est que durant les années ‘’80’’ l’Arabie Saoudite avec le soutien des USA ‘’libère’’ le wahhabisme pour s’opposer à l’Iran qui avait lancé sa révolution verte au moment où Khomeyni prenait le pouvoir dans son pays et s’installait à Qom la deuxième ville sainte du pays.
Dès lors, qui ignorait que l’Arabie Saoudite a déclenché avec le ‘’silence’’ approbateur des USA et de la Grande Bretagne l’une des plus meurtrières et des plus vastes idéologies que le 19ième et le 20ième siècle aient connu, le Wahhabosalafisme ?
Religion ou idéologie ?
Au Canada et au Québec, le wahhabisme et sa jumelle la fraternité islamiste sont comme partout ailleurs, aussi perfide que l'Albion et l'Oncle Sam qui l'ont aidé à naître et à s'étendre.
Sous couvert d'alliances et de coalitions de soutien qui ciblent les groupes sociaux originaires du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, ainsi que tous ceux qui se déclarent musulmans, il vise en particulier les plus vulnérables en raison de leurs difficultés de s'adapter et de s'intégrer aux sociétés d'accueil. Leurs émules partent souvent de la déculturation qu'ils ont vécus dans leur pays d'origine pour offrir une identité fondée sur une idéologie meurtrière plutôt que sur la citoyenneté.
Heureusement, que quelques faiseurs d’opinion considèrent que pour contrecarrer cette idéologie, les politiciens et les gouvernants doivent faire la démonstration qu’elle n’est pas privilégiée au détriment de la citoyenneté.
La seule dimension qui compte et dont il faut maintenir la portée - contre vents et marées - est de continuer à expliquer que le Wahhabosalafisme et sa jumelle la fraternité islamiste, sont des fléaux destructeurs de ce que la civilisation occidentale apporte à l’humanité ; ils remettent en question toutes les valeurs universelles acquises de haute lutte contre l’obscurantisme et la régression. Il est essentiel de toujours rappeler que les libertés individuelles, la liberté de conscience, l’égalité de droits et de devoirs entre les hommes et les femmes, l'accès équitable aux mêmes chances de développement humain et de droits sociaux sont des fondements immuables des sociétés modernes.
Les lois civiles v/s. Les lois islamistes
Comme partout ailleurs, les porteurs de l'Islamisme savent que leur idéologie est devenue un mal nécessaire. Il infeste tous les institutions politiques, éducationnelles et sociales et malheureusement les gouvernants ne veulent pas admettre qu’il est un mal dans la société et que leur diagnostic est erroné. « Ce n'est qu'une tumeur qui ressemble à une greffe qui a mal pris et avec laquelle les Québécois s'habitueront à vivre... grâce à leurs politiques inclusives », m'avait dit un influent faiseur d'opinions. 
Les gouvernements Canada et du Québec doivent passer des intentions aux actes pour mettre un terme au terrorisme islamiste en agissant sur l’idéologie, le Wahhabosalafisme et la fraternité islamiste, que ce soit celui qui s’en prend à l’intégrité morale et physique des personnes ou à leur statut juridique. Ils doivent aussi mettre un terme à la création des associations, qui se déclarent caritatives, mais œuvrent sous couvert de centres communautaires culturelles et autres associations de rapprochement communautaires et d’inclusion toutes menées par des ‘’influenceurs’’ et de militants hyperactifs.
Les musulmans dénoncent ce qui est fait en leur nom…
Certains analystes, observateurs et faiseurs d’opinions privilégiés par les médias n’ont pas changer leurs grilles de lectures des organisations islamistes depuis le milieu des années ‘’90’’. Leurs avis et commentaires sont de ce fait biaisés et discutables. À titre indicatif, aujourd’hui, les Wahhabosalafistes, et leurs alliés de circonstance, les frères musulmans, exigent que leur idéologie soit la seule qui représente tous les musulmans.
Ils exigent aussi que leurs revendications même si elles sont déraisonnables, contraires aux principes de « l’islam du Juste Milieu », soient prises en considération, malgré le fait intangible qu'elles mettent à mal le bon vivre d'abord entre les musulmans et entre les Canadiens en général, les Québécois en particulier et un nombre de plus en plus croissant d'immigrants de provenances diverses.
C’est là que les musulmans sont interpelés pour dénoncer ce qui est fait au nom de leur religion, pour changer une image ternie par des pratiques et des comportements contraires avec ceux des pays d’accueil.
De grands pans des sociétés musulmanes ne veulent plus que le port du voile - hijab, djilbab, niqab, burqa - soit le vêtement d’exhibition de leurs femmes qualifiées de soumises et d’endoctrinées. Ils ne veulent plus que la question du Halal qui revient souvent après celle du Hijab soit évoquée dans l’espace commercial et public. Ils ne veulent plus que la séparation des hommes et des femmes soit imposée dans les espaces publics. Ils ne veulent plus que l’égalité des droits entre les hommes et les femmes soit une raison de les stigmatiser. Ils ne veulent plus que des individus sortis du néant s’autoproclament leurs représentants. Ils veulent être des citoyens réguliers et considérés comme tels.
Ferid Chikhi

29 sept. 2017

Un Numide en Amérique du Nord - 282 -

Accepter des valeurs importées sans valider leur conformité
Phagocyte le vivre ensemble
En canalisant l’attention de l’opinion publique sur le thème du ‘’racisme systémique’’ et en infiltrant 

la commission par des islamistes, le gouvernement du Québec est convaincu d’engranger un retour sur investissements sans précédents lors des prochaines législatives. Le pari est risqué et par anticipation en cas de succès il s’attend de brouiller l’échiquier politique du Québec, c’est-à-dire un Québec encore plus divisé qu’à l’heure actuelle qui éloignerait encore plus le spectre de l’indépendance, mais je me souviens qu’en Algérie, nous avons un adage populaire qui dit en substance : ‘’celui qui compte seul sa monnaie se voit toujours bénéficiaire’’.  Le gouvernement de Monsieur Couillard en accordant une ‘’écoute particulière’’ à des activistes et en occultant l’avis et l’opinion de la majorité se fait le champion de la discrimination puisque des pans entiers de la population sont ignorés.  Cet état de fait n’est-il pas en contradiction avec les politiques libérales qui suggèrent la transparence comme valeur incontestable ?
L’idéologie islamiste, un condensé de néolibéralisme
Mais d’où vient cette propension d’accorder autant d’attention à des groupes asociaux ? Selon nos constats une des raisons réside dans la relation entre la pseudo bien-pensance de gauche et les islamistes. Même si elle est conjoncturelle cette relation est contre nature, sachant que l’idéologie islamiste est un pur condensé de néolibéralisme (celui de ses pourvoyeurs de fonds le démontre avec facilité) alors que les inclusifs trinquent avec les bien-pensants et une gauche ‘’frelatée’’ plutôt régressive. Le gouvernement est convaincu de pouvoir gérer l’une et l’autre des deux entités sans trop de dégâts. Par ailleurs, souvenons-nous ! Que l’on soit d’accord ou pas, l’attentat perpétré par Bissonnette – en janvier dernier - contre des personnes en prière était un acte odieux. Mais il a été l’occasion rêvée pour les libéraux qui ont en usé comme le déclencheur de la création de la commission de la discrimination systémique.
C’était aussi celui du retour aux questions identitaires. Il a été le tremplin pour des analystes de la dernière heure, des élus finissant leur mandat mais tenant fermement à conserver leurs sièges sont

disposés à aller à contrecourant des valeurs collectives auxquelles ils ont toujours adhéré et n’hésitent pas à user de concepts tels que racisme, discrimination, ségrégation … extrême droite, etc. pour exclure la parole opposée de s’exprimer. Comme un tour de magicien, il fait surgir du chapeau une extrême droite au Québec qui ne laisse personne indifférent, mais à mon avis ce sont les politiques laxistes du gouvernement qui participent de cette apparition dans le paysage sociétal de la Province. Elle est qualifiée d’identitaire par certains et par conséquent d’anti musulmane et de l’autre elle pousse le gouvernement à dérouler le tapis rouge à l’islamisme pourtant décrit comme étant fasciste par ceux-là même qui l’ont combattu dans leurs pays d’origine.
Poursuivant avec la problématique initiale et soulignons que la seule défense de l’identité ne justifie aucune dérive contre un ou des groupes sociaux même s’il est singulier. Les deux groupes, l’un bénéficiant du soutien du gouvernement et l’autre de quelques militants et de la bien-pensance usent de discours et autres énoncés politiques extrêmes pour plus de visibilité et de reconnaissance.
Valider les valeurs qui accroissent le lien social
Qu’en est-il des autres groupes ethnoculturels et de leurs cadres de références ? Il est établi que tous les apports et toutes les tentatives d’implantations au Québec de valeurs propres à un autre pays, à une autre culture, à un autre groupe social… n’étant pas validés pour accroitre le lien social et culturel et donc ne pouvant pas être partagés par la majorité ne sauraient être acceptés sans avoir des effets stigmatisants sur les individus qui pratiquent et / ou les affichent. Ils seront encore plus nuisibles pour les avancées sociétales acquises grâce au développement et aux progrès réalisés dans tous les domaines d’activités depuis des décennies. Il est par conséquent fondamental de valider toutes les tentatives d’implantations de valeurs et de règles qui cannibalisent le vivre ensemble.
Pourtant, les deux gouvernements appliquent un principe de base pour la sélection des immigrants ; ils considèrent les qualifications académiques comme fondements du savoir et des connaissances identitaires et culturelles, elles sont aussi appréciées comme  des vecteurs porteurs des cadres de références qui régissent toute société moderne ; Il en est de même pour les expériences professionnelles qui témoignent des savoirs industriels des pays d’origine ; elles facilitent ou freinent l’accès au monde du travail, ici, au Québec et au Canada. Mais, que fait le gouvernement censé représenter la majorité des citoyens ? Il fait dans les demis mesures. D’un côté, il n’arrive pas à gérer les potentiels en question et de l’autre il constate les antinomies entre les référents culturels et identitaires, sans pouvoir y remédier pour faciliter l’intégration de ces immigrants.
Ces désagréments forts préoccupants pour lesquels une adhésion minimale est recherchée reviennent à la surface, à chaque période électorale, alors que le fléau destructeur qu’est l’Islamisme profite des tergiversations des gouvernants pour se frayer un chemin vers l’adoption de lois qui conviennent à son expansion. Si un consensus politique n’est pas trouvé pour formaliser un minimum rassembleur autour de résolutions collectives, de valeurs partagées et de perspectives communes de développement et de progrès, c’est la société toute entière qui perdra ses marques et ce sont les vrais extrémistes qui surgiront du néant pour imposer leurs règles iniques et irréversibles. Ces règles s’appliqueront à des citoyens non préparés à un chaos que la consultation sur le racisme systémique est en voie d’enfanter.
Ferid Chikhi

Un Numide en Amérique du Nord - 378

  Pour un Québec émancipé et indépendant ! La société des Québécois et les Sociétés d’immigrants !? Depuis quelques mois, les discussions vo...