16 sept. 2009

Comment arriver à la connaissance ?

Un jour, à l’un de ses disciples qui lui demandait

de lui dire comment arriver à la connaissance,

Confucius (551 av JC – 479 av JC) répondit

"Veux-tu que je t'enseigne le moyen d'arriver à la connaissance ?
Ce qu'on sait, savoir qu'on le sait;

Ce qu'on ne sait pas, savoir qu'on ne le sait pas :

C'est savoir véritablement".

11 sept. 2009

La CRÉ de Montréal lance Leadership Montréal

La Conférence régionale des élus de Montréal (CRÉ de Montréal) a lancé ce vendredi 11 septembre 2009 Leadership Montréal, un carrefour inclusif qui vise à enrichir les lieux de décision par l'apport de talents montréalais.

« Il permettra aux décideurs de rencontrer des leaders compétents aux profils variés, afin de combler des postes au sein de leurs instances, et répondra également aux besoins de personnes compétentes désirant intégrer les réseaux décisionnels et s’y faire connaître », précise Madame Manon Barbe, présidente de la CRÉ de Montréal.


De gauche à droite : Mme Rosalie Vendette, vice-présidente – développement durable et relations avec la communauté de la Jeune chambre de commerce de Montréal et talent montréalais, Mme Maya Raic, présidente-directrice générale de la Chambre de l’assurance de dommages et présidente du conseil d’administration de la Régie des installations olympiques, Mme Manon Barbe, présidente de la CRÉ de Montréal, M. Ferid Chikhi, conseiller en emploi, membre de Bénévoles d’affaires et talent montréalais, et Mme Claire Deronzier, sous-ministre adjointe à l’intégration du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles.

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Au cours de son témoignage comme Talent Montréalais, Ferid Chikhi dira entre autres ‘’Je tiens à mettre en exergue deux aspects en relation avec Bénévoles d’Affaires et Leadership Montréal. Le premier est que dans notre environnement socioéconomique, grâce à l’équipe de Bénévoles d’affaires que je considère comme étant un vrai déclencheur, certains organismes ont bénéficié de mes compétences et de mes expériences. Le second est que par le biais de Leadership Montréal que lance la Conférence Régionale des Elus de Montréal les immigrants seront en mesure :

1. d’apporter une autre vision de la gestion et de l’administration fondée sur la saine conception de leurs compétences.2. D’offrir des qualités et des valeurs qui semblent se perdre dans le monde des affaires : l’ouverture d’esprit là où les esprits enclavés ont pris place, le changement là où la stagnation fait régresser, la prudence là où la précipitation accélère des processus générateurs de déficits, la connaissance d’un autre monde auquel ils appartiennent et qui peut être utile à la société toute entière C’est aussi et surtout pour ces raisons que j’appui Leadership Montréal.

Ce nouveau concept sera et je n’en doute pas un instant un autre déclencheur de l’ouverture des espaces professionnels de décision fermés à ce jour à ces canadiens et québécois parés d’un préfixe qui s’applique plus à des néophytes qu’à des compétences avérées. En accompagnant les immigrants qualifiés, expérimentés et de bonne civilité Leadership Montréal saura mettre à profit son expertise pour que des potentiels authentiques rejoignent sans préjugés ces lieux de décision qui selon mon humble connaissance ont tout intérêt à s’oxygéner. Je suis prêt à m’investir pour faire avancer cette idée et ainsi participer à démontrer sa viabilité.’’

A la fin de son intervention, plusieurs participants à cette cérémonie ont félicité Ferid pour le contenu de son message avant de l’inviter à les rencontrer pour envisager l’avenir en lien avec Convergences Plurielles, Bénévoles d’affaires et Leadership Montréal.

Convergences Plurielles

Source : Conférence Régionale des Élus de Montréal.

Courtoisie de M. Philippe Massé, agent de développement – Leadership Montréalais.

http://www.credemontreal.qc.ca/

3 sept. 2009

Un Numide en Amérique du Nord - 6 -




‘’C’est une saison qui n’existe


que dans le Nord de l’Amérique’’


Joe Dassin





Quelques mois après ton arrivée en Amérique du Nord tu m’avais dis ‘’Quand pour la 1ere fois je vis au grand jour la ville de Montréal, j’ai été fortement impressionné par la couleur rouge des briques des maisons sur le fond gris du béton et sous un ciel de même couleur. C’était un mois d’octobre du début de ce 21ième siècle. ‘’ Qu’est ce qui t’a marqué pour que le Numide que tu es soit autant interpellé pour ne pas dire perturbé ?


‘’En fait, oui j'ai été perturbé mais c'était une bonne perturbation. Avant que je n'arrive au Canada, j’avais la conviction que les couleurs du Québec étaient celles du Fleurdelisé le blanc et le bleu et que celles du Canada étaient celle du Drapeau National Canadien le rouge et le blanc avec la feuille d’érable. J’étais aussi convaincu que je verrai ces couleurs partout où j’irai. Mais il y a une autre réalité plus colorée qui, à mon avis, influe sur les habitants de ce continent.


J’ai remarqué comme l’ont fait bien d’autres avant moi que les couleurs les plus naturelles sont, sans aucun doute, le vert et le blanc ; le vert de la végétation qui perdure tout au long de l’année et qu'accentue le blanc de la neige durant l'hiver.


Mais, au fil du temps, j’ai appris que le Québec et le Canada pour ne pas dire presque tout le continent Nord Américain, dés le mois d’octobre et jusqu’à la mi-novembre, et très souvent durant quelques jours seulement, changent progressivement d’apparence tout en changeant de couleurs.


Les feuilles des bouleaux jaunes, des érables, des chênes et des frênes rouges passent du vert au rouge pourpre et celles des sorbiers décoratifs deviennent oranges. C’est l’été indien qui marque la limite avec l’été régulier.


Qui pourrait affirmer que cela n’influence pas les habitants de ces pays ? Je pourrais dire qu’avec le temps ils mûrissent. La douceur de ces instants saisonniers se reflète sur tous et sur tout en harmonie et en équilibre’’


Ferid Chikhi


27 août 2009

Un Numide en Amérique du Nord - 5 -

À la rencontre de Georges Washington et de Thomas Paine…



Ils m’ont expliqué ce qu’est la Liberté ...


Le Numide, Il y a quelques années de cela tu m’as parlé de ton 1er voyage aux États Unis et tu m’avais dis qu’un jour tu me diras ce que tu as ressenti en visitant leur Capitale. Est-ce le bon moment pour le faire ? Comme de coutume, il se tue, garda le silence quelques secondes comme pour rassembler ses souvenirs et ... il reprit son récit...


‘’En réalité mon premier voyage aux States remonte au début des années ‘’70’’. J’étais étudiant en civilisation américaine. Le 1er cours auquel j’avais assisté avait été donné par M. Benouameur. Un de mes profs les plus respectés et des plus respectables. Un livre ambulant.


Nous nous demandions, à l’époque, comment il faisait pour se rappeler de toutes les dates, de tous les lieux et de tous les noms prestigieux de ce continent…? L’écouter, c’était, voyager tout en restant sur place. D’autant plus que pour nous - avec l’autorisation de sortie du territoire national, instituée par le gouvernement - le voyage à l’étranger n’était qu’un rêve, pratiquement irréalisable.


C’est dire que lorsqu’en septembre 1998, 18 ans plus tard, j’ai été invité à Washington par l’International Crisis Group, je n’ai pas hésité un seul instant à dire ‘’Oui’’. Après une escale à Bruxelles, je débarquais à Dulles et je me lançais à la conquête de l’amérique. C’était inespéré. Incroyable. Fantastique. Fabuleux.


J’ai visité quelques espaces publics de cette capitale. Le Capitole, la Maison Blanche et le Mémorial de Lincoln ne sont pas seulement des bâtisses mais des lieux d’histoires et d’une Histoire qui, aujourd’hui encore, façonne le monde. Le Congrès, sa bibliothèque, sa cafétéria, quelques bureaux qui ont certainement été ceux de grands hommes qui ont fréquenté ces espaces.


La rencontre avec Maria Pica et Celes Hughes, toutes deux membres du staff du Comité des Relations Internationales du Congrès, a été très informative et enrichissante.


Lors des rencontres programmées par l’ICG j’ai été impressionné par la teneur et la profondeur des propos tenus par certaines personnalités telles que : Morton Abramowitz ancien ambassadeur des États Unis, Président de l’ICG, ancien assistant du Secrétaire d’État pour l’intelligence et la recherche. Joanne Leedom Ackerman journaliste et écrivain. Wayne Owens (malheureusement décédé en décembre 2002 à Tel Aviv) fondateur du Centre pour la Paix et la Coopération au Moyen Orient.

C’était tel, qu’à un moment donné l’une des valeurs fondamentales de ce que j’ai retenu de ma culture d’oralité me sauta au visage comme un éclair dans le ciel. Le silence qui a toujours accompagné nos ancêtres dans leur quête d’espaces nouveaux et vivables se fit sentir comme un tonnerre tonitruant. Je me suis, alors, rappelé cette adage qui dit ‘’si tu veux savoir ce que pense ton interlocuteur pose lui des questions, sur ce qu’il connaît le mieux, il te dira son savoir. Écoute sa réponse elle sera pleine de bon sens’’.


À Washington, j’ai découvert les vraies racines de la démocratie, telles que je les ai étudiées à l’université d’Alger en civilisation américaine. Elles étaient là, comme l’avaient voulu les pères fondateurs - Georges Washington, Lincoln ou encore Thomas Paine cet intellectuel, révolutionnaire devenu célèbre par son pamphlet intitulé Le Sens commun. Ses écrits, parmi lesquels figurent les droits de l’homme, avaient exercé une grande influence sur les acteurs de la Révolution française. C’est aussi lui qui rédigea Le siècle de la raison (The Age of Reason).

En quittant ce pays, sa capitale j’avais une autre compréhension, une perception, une autre sensation de la démocratie et encore mieux j’avais intégré une autre conception de la liberté’’.


Ferid Chikhi

25 août 2009

Quel contenu langagier pour le rapprochement citoyen ?

Les langues évoluent avec les progrès des citoyens qui les parlent. La forme et le fonds de ces langues sont pondérés en lien avec ce que ces citoyens créent dans leur vie de tous les jours.

Les supports médiatiques traditionnels depuis le journal en papier, la TV, l’ordinateur et les nouveaux – cellulaire, IPhone, etc. – modifient le contenu des langages, du vocabulaire, des règles de grammaire utilisés. Le SMS, Texto, etc. sont des suites de lettres et d’abréviations…qui pour les plus âgés – sauf ceux qui se mettent à jour et en permanence - n’ont aucun sens.

Si nous ajoutons qu’à travers le monde il existe des citoyens qui ne se reconnaissent pas dans les discours de leurs dirigeants et de beaucoup de médias qui se disent indépendants de toutes obédiences idéologiques, quel sera le Verbe de la communication entre citoyens dans les décennies à venir ?

Mieux encore, avec les nouvelles technologies de l’information, la liberté qu’offre Internet et les médias citoyens, pour réduire la défiance de ces citoyens du monde, rapprocher les sociétés auxquelles ils s’identifient, en recherchant ‘’des convergences plurielles et mutuellement avantageuses, est-il faisable de concevoir un nouveau langage avec des mots et des concepts simples et à la portée de tous?

Une langue à la portée de tous et traduisible dans toutes les autres, est-ce du possible ?

Est-il concevable de réfléchir à un contenu rassembleur, dénué de non-dits et de mensonges qui aura pour objectif de rassembler dans la diversité et la pluralité ?

Ferid Chikhi

17 août 2009

Un Numide en Amérique du Nord -4-


’Le pluralisme culturel c’est aussi le cosmopolitisme linguistique’’

''Le Boulevard St Laurent une ligne de démarcation''


Le Numide resta pensif quelques minutes avant de répondre à l’une de mes nombreuses questions. Je voulais connaître ses premières impressions sur la ville de Montréal et l’Amérique du Nord.


Il inspira profondément comme pour prendre son élan et poursuivi sa narration : ‘’Mes premières impressions sur Montréal’’ ? Me demanda t’il.

’Oh! Elles sont diffuses. Très diffuses. La mémoire ne me joue pas de mauvais tours mais il y a tellement de moments de vérités qui s’entremêlent. Les gens parlent de choc culturel mais moi ce n’était pas tant cela qui est venu me chercher.


Après un court instant d’hésitation, Le Numide, poursuivi. ‘’ Initialement, je ne sais pas si c’est tant la couleur ambre / rouge de la brique des immeubles ou les rues au nom de Saints qui m’avaient interpellés. En l’espace de quelques 35 minutes de parcours j’en ai compté par moins de 6 dans une aire d’environ 500m2. Saint Laurent, Sainte Catherine, Saint Denis, Saint Hubert, Saint Joseph, Saint Alexandre…pourtant il n’y a pas beaucoup d’églises dans cet espace.


Il y a aussi un autre aspect que j’ai observé comme le font tous les nouveaux arrivants qui s’intéressent à l’organisation urbaine de la ville ; lors du deuxième jour passé au centre ville, mon ami, L’Hacène d’Ath Ouacif, m’appris qu’elle est séparée en deux par le boulevard Saint Laurent. La Main pour les Montréalais.


Une artère longue de onze kilomètres. Elle part du vieux port, depuis la rue de la Commune, située géographiquement au sud de la ville et rejoint la rue Sumerville, dans le Nord, en direction de la ville de Laval. Elle est la ligne médiane entre l’Est plus francophone et l’Ouest plus Anglophone.


Mais, ce que je retiens comme étant une vraie découverte pour moi c’est que même si le français est la langue la plus parlée suivie de l’anglais il y a aussi litalien, l’espagnol, le portugais, le grec, le cantonais, le vietnamien, le yiddish, mais aussi le Kabyle, la langue des numides et l’arabe. Le pluralisme culturel c’est aussi le cosmopolitisme linguistique’’. N’est ce pas là le credo d’une vraie tolérance !?’’.


Ferid Chikhi

14 août 2009

Un Numide en Amérique du Nord -3-

Petite digression
Une histoire de ports et d’aéroports

Tout en poursuivant son conte, le Numide passe à un tout autre sujet, certes en lien avec son arrivée, en Amérique du nord mais qui fait digression avec la suite des points initialement prévus. ''Je ne sais pas pourquoi'' me dit-il ''mais en sortant de la zone aéroportuaire de Montréal la réflexion suivante, sous forme de questionnement, m’est venue à l’esprit :

Pourquoi les villes anciennes, maritimes et fluviales, ont été construites en demi cercle autour des comptoirs qui deviennent plus tard des ports ? En tout cas, tous celles que je connais, le sont.

Pourquoi les villes Nord Américaines et particulièrement aux States sont presque toutes bâties d’un part autour de l’Église qui fait, à quelques 100 mètres, face au bar (saloon) et d’autre part autour de ceux-ci et des Stores (magasins et dépôts de marchandises) ? En tout cas, tous celles que je connais, elles aussi le sont.

Par contre, les aéroports sont toujours en dehors des villes, dans la banlieue loin des habitations.

Sans être expert je me fis à moi-même la réponse suivante en deux temps. Les ports, création millénaire de l’homme, ont été et sont toujours le premier accès marchand des terres environnantes et par conséquent, c’est dans ces espaces que les villes se construisent, sur les côtes ou les berges des fleuves.

Les aéroports, constructions des temps modernes, en raison de la sécurité, les risques d’atterrissages forcés sont anticipés et par conséquent, leur construction se fait loin de l’habitat. Mais est-ce là la véritable raison ? Je ne le sais pas encore.''

Ferid Chikhi

11 août 2009

Un Numide en Amérique du Nord -2-

L’arrivée

Un aéro-hangar comme salle de débarquement

''Le Canada ! Enfin, j’y suis !'' S'exclama le Numide. Sa narration était prenante. Une voix sereine et calme remontait le temps. Cela, fait presque dix ans qu'il débarqua dans ce qu'il appelle ''La grande salle de l’aéroport Dorval Montréal. Un aéro-hangar !? C'était le premier des chocs que ma femme et moi avons eu et auquel nous ne nous attendions pas. Venant d’Europe, et plus précisément d’Allemagne, après une escale à Paris, je m’attendais, en ce qui me concerne, à une salle de débarquement plus éclairée, plus organisée, plus fonctionnelle. J’avais l’impression d’être dans un hangar.

Les files de passagers serpentaient avant d’arriver aux guichets de contrôle de la police aux frontières. J’appris plus tard qu’il s’agissait des douanes. Le contrôle de l'accès sur le continent Nord américain est réalisé par les services de douanes et non par les services de police aux frontières.

L’accueil par le douanier a été cordial et courtois. Les formalités avec les services d’immigration du Canada et ceux du Québec suivirent et ils ont été rapides. Les valises étaient sur le tapis roulant. Nous oubliâmes l'infrastructure et la comparaison avec les normes et standards allemands et européens. La différence essentielle semblait résider dans l'efficacité. Première d'une série de leçons que ce continent allait me dispenser.

Nous voilà, sur le chemin de notre premier lieu d’hébergement''.

Ferid Chikhi

2 août 2009

Un Numide en Amérique du Nord -1-

De nouveaux pas après… l’horizon


Il vient de la rive sud de la méditerranée. L’exil l’a guidé pour atteindre l’autre continent, terre d’accueil par excellence. Il a traversé le ciel de l’Océan. Rien ne semblait l’arrêter. Ni la fatigue cumulée de ses ancêtres, ni la lassitude qui se lisait sur le visage de tous les numides. Pourtant, il avait déjà fait le tour de sa terre natale, de son territoire. Il en avait visité d'autres qui se trouvaient de l'autre côté de la mer et il s’engageait d'un nouveau pas vers l'espace qui se profilait à l’horizon.

Cette mouvance qui le portait vers l’avant, vers le futur. N’est-ce pas plutôt l’exil qui en était le maître d’œuvre ? Un autre départ, pour ce nomade, ressemblant à s’y méprendre aux précédents. Croyant laisser derrière lui les maux de la terre, l’exclusion et la discrimination incluses, marquant cette longue procession d’évènements les uns plus laborieux à vivre que les autres, il se retrouve les confrontant de nouveau.

Et, en ce nouvel espace connu pour être la terre promise la ligne d'horizon limitait les nouvelles aires qu'il allait parcourir. La nouvelle frontière ! avaient dis ceux qui l'ont précèdé. Et en un bref instant qui semblait valoir l'éternité il revit ce qu’il a cru laisser derrière lui. À l'évidence cet amâs d'évènments ne l’a pas suivi mais l’a devancé. Et, même si la réussite est toujours derrière l’échec, il venait de comprendre, à ce moment précis, que c’est un temps nouveau qui commençait pour lui.

Ce qui l’attendait c’était un autre segment de son long chemin vers l'avenir. Pourtant, il avait la sensation de l’avoir déjà franchi. La crainte d’une nouvelle exploration faisait défiler dans sa tête autant de kilomètres que ceux qu’il avait déjà couvert de ses pas, parfois lents, quelques fois rapides, très souvent déterminés mais toujours avec la même impression de lassitude.

Tout s’estompait au fur et à mesure qu’il percevait cette sensation diffuse de se sentir encore seul dans l’immensité de cette Nouvelle Numidie, il comprit très vite qu’il restera pour toujours un Numide.
Ferid Chikhi

23 juil. 2009

Se connaître

Trois questions semblent être essentielles pour connaître l'autre au sein de la société, du monde du travail et de l'information, elles s'énoncent comme suit :

1) peut-il y avoir une intégration sociale et citoyenne sans insertion socioprofessionnelle ?

2) n'est-ce pas dans le monde du travail que l'on apprend à mieux se connaître ?

3) l'immigrant oû qu'il soit est-il suffisamment informé sur les réalités socioéconomiques et culturelles du pays d'accueil ?

Toute forme de convergence qui propose d'apporter des pistes de réflexion et de solutions à même de rapprocher les uns et les autres et de leur faire partager des espaces rassembleurs, devrait être privilégièe pour aller de l'avant dans une relation mutuellement bénéfique.

Ferid Chikhi

28 juin 2009

Ne m'appelle pas étranger



Ne m'appelle pas étranger.
Ne pense pas d'où je viens.
Il est préférable de penser à notre destin commun
et voir où le temps nous guide.

Auteur : Rafael Amor, chanteur uruguayen



Titre original: ''No me llames estranjero''

22 juin 2009

Pourquoi Recruter des Nouveaux Arrivants ?

La pénurie d'une main d’œuvre qualifiée ou non est une réalité que presque tous les employeurs connaissent et vivent de plus en plus difficilement.

Trouver des candidats qui peuvent être opérationnels le plus rapidement est un défi que seuls quelques employeurs avisés relèvent avec facilité.

De son côté chaque nouvel arrivant doit apprendre les nouveaux repères de la société d’accueil et la culture industrielle du pays.

Pour leur part les employeurs dont l’organisation, le fonctionnement et les procédures de gestion sont limités n’arrivent pas à pourvoir les emplois qu’ils créent craignant que les immigrants ne remplissent pas toutes les conditions et notamment celles de l’adaptation et de l’intégration.

Les causes de ces contraintes étant multiples et variées Convergences Plurielles propose des cheminements à même d’aider les deux parties à relever ce défi et à converger vers un même objectif, celui de la performance.

Ferid Chikhi
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10 juin 2009

Lancement des ateliers de groupes

Après les conférences et les colloques Convergences Plurielles organise ses premiers ateliers de Développement de la diversité socioculturelle et ses retombées professionnelles, de Gestion des compétences et des potentialités, d’Amélioration des relations interculturelles et socioprofessionnelles, de Promotion de la communication de proximité.



Le premier de ces ateliers est une formation à l’interculturel, en séquences, déroulant une définition de ce que sont les codes culturels, une approche de compréhension des chocs, des barrières, un vécu des uns et des autres, des méthodes de négociation et de communication de proximité,

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5 juin 2009

Le jour de la terre : Savoir et Ignorer


Le savoir c’est ce grand fleuve qui commence on ne sait où


et qui ne s’arrête jamais.


La culture c’est comme cette goutte d’eau que l’hirondelle happe pour étancher sa soif.

Où sont Babel, Rome et Byzance, Le Pharaon, L’Empereur et Le Sultan ?

Ils ont bâti des citadelles,

Ils ont édifié des empires,

Ils ont régnés sans partage et sont partis laissant derrière eux

Babel, Rome, et même Byzance,

L’ignorance de leurs peuples, le désert de leurs citadelles et les ruines de leur empire.

Mais que savaient-ils ces puissants du savoir de ce qui a été, de ce qui est et de ce qui sera ?

Non, que certes ils ne savent rien de l’effort que fait l’hirondelle pour étancher sa soif par un vol à ras de l’eau du fleuve.


Ils ont ignoré le savoir,

Ils ont ignoré la connaissance,

Ils ont ignoré la culture,

Ils ont laissé leur peuple sans identité.


Alors quoi de plus haïssable que celui qui ignore, convaincu qu’il sait tout ?

Quoi de plus vil que celui qui s’accapare de tout parce qu’il est le puissant d’un moment et d’un espace ?

28 mai 2009

Décryptage Versus Ignorance des codes culturels


L'une des contraintes rencontrées dans la compréhension de l'autre c'est de décoder ses non-dits, ses attitudes impulsives, ses signes particuliers. C'est aussi lui faire comprendre les notres. Un processus de décryptage s'impose comme la lecture d'un mesasge écrit. Le plus important est de savoir comment lui répondre lorsqu'il n'exprime pas verbalement ce quil ressent, ce qu'il pense, ce qu'il voudrait dire. Les séminaires de convergences plurielles offre ses services pour vous accompagner dans la compréhension des codes culturels.

25 mai 2009

Les chocs

Les chocs par lesquels passe un immigrant qui arrive en terre d’accueil sont nombreux et aussi brutaux les uns que les autres. Certains chercheurs ont en dénombré deux à caractère majeur l'un est culturel et l'autre est social.

Au Québec, pour une grande majorité des nouveaux arrivants, le plus difficile à vivre reste sans conteste le choc thermique. Chacun le vit à sa façon.

Ce qui est accepté par tous c'est que ''l’arrivée'' d’un citoyen venu d’ailleurs est le début d’un nouveau voyage qu’il entreprend en sachant

  • qu’il a perdu un pays,
  • qu’il a laissé une famille derrière lui,
  • qu’il devra se faire accepter avec ses forces et ses faiblesses.

Beaucoup de ces nouveaux arrivants sont d'accord pour reconnaître que l’un des obstacles les plus récurrents vient de quelques intervenants qui focalisent beaucoup plus sur leurs faiblesses que sur leurs forces. Bien entendu la réciproque dans certaines situations est vraie.

19 mai 2009

Compétences

Les compétences sont innées ou s'acquièrent.
Leur acquisition est un long cheminement
qu'il faut parcourir pour aller de l'ignorance au savoir.

17 mai 2009

Tant que tu auras en ton corps des os, des veines et des nerfs, ne pose pas ton pied en dehors des limites de ta destinée. Ne cède jamais...(roubaiates. 381)

Un Numide en Amérique du Nord - 378

  Pour un Québec émancipé et indépendant ! La société des Québécois et les Sociétés d’immigrants !? Depuis quelques mois, les discussions vo...