26 avr. 2021

Un Numide en Amérique du Nord - 349 -

Québec : le Français, l’Immigration et l’indépendance

Le temps des vraies ruptures !?

Ce ne sont pas les recommandations institutionnelles qui créent la langue,

Mais l’usage qu’en font les locuteurs.

Depuis la fin du millénaire dernier des visionnaires disaient que le monde allait changer. C’est ce qui s’est réellement passé avec les prémices idéologiques conséquences de la chute du mur de Berlin, les changements géostratégiques de l’Europe de l’Est, la guerre des Balkans et le retour aux frontières initiales, l’émergence spectaculaire de la Chine, etc… Il y a aussi les attentes après investissements dans l’Intelligence artificielle et les nouvelles frontières spatiales. Toutes ces transformations ont ouvert la porte à la mobilité de potentiels humains du sud vers le nord en raison notamment des guerres engendrées les empires pour le contrôle des richesses diverses et multiples que recèlent des territoires entiers entre l’Asie et l’Afrique et dans l’attende des nouveaux affrontements qui se dessinent à l’horizon pour le contrôle de l’eau de l’Arctique. Le Canada est concerné mais aussi le Québec aujourd’hui comme province et demain comme État indépendant.  

Une révolution bien tranquille

En arrivant au Québec j’ai cherché le texte fondateur de la Révolution Tranquille, je n’en ai pas trouvé. Le seul qui m’est tombé entre les mains était ‘’le Rapport Parent’’ qui amorçait la déconfessionnalisation et les changements en profondeur de l’Education nationale du Québec. Bien entendu, il y a eu plusieurs réformes presque toutes sous les gouvernements suivants. Depuis, les années ‘’60’’, cette Quiet Revolution’’ = Révolution Tranquille a bien mis en évidence un projet de société Québécoise distincte avec comme axes porteurs l’économie, et bien entendu la déconfessionnalisation qui n’est pas forcément la laicité, la libération des femmes, l’égalité entre les hommes et les femmes, etc. Depuis le début du millénaire et au-delà de l’économie la société est confrontée à de nouvelles donnes Il s’agit notamment des seuils d’immigration et la capacité d’absorption des nouveaux arrivants sans occulter leur mise au travail qui malgré des acquis hors du Québec, semble ne pas répondre aux exigences des employeurs et aux attentes des principaux concernés.

Au fil du temps et jusqu’à nos jours, dans l’espace citoyen et politique, est apparu un triptyque qui concentre l’attention de tous sur ses principaux vecteurs. Le premier tourne autour des pivots capitaux et imbriqués que ce sont l’employabilité et la démographie ; le vivre ensemble et les quartiers ethnoculturelles. Le second est l’indépendance du Québec que certains prétendants et leurs organisations politiques n’abordent en période électorale que pour réduire l’influence du Parti Québécois. Enfin, le plus fragile mais néanmoins déterminant est la langue française comme socle de l’identité et de la culture de la société distincte.

L’immigration

Avec chaque nouveau gouvernement des influenceurs décortiquent la politique mise en œuvre par les précédentes législatures et des slogans fusent de partout pour l’exalter ou pour la décrier.  D’ajustements en modifications, ce sont les seuils et les proportions à ajouter ou à réduire le nombre de nouveaux arrivants, les critères de sélection en lien avec des valeurs partagées et la nouvelle mode qu’est la régionalisation pour désengorger Montréal. Une régionalisation qui, soit dit en passant, ne semble pas avoir conçue selon les attentes des uns et des autres. En fait, l’architecture de celle-ci est toujours bâtie sur les réponses à un paradoxe redondant : d’un côté la question qui est posée se résume à comment combler les déficits démographiques des régions ? De l’autre côté, comment satisfaire le patronat qui considère que plus le bassin de chercheurs d’emplois (chômeurs) est important moindre sont les salaires qu’ils payent ? La troisième problématique, celle des aspirations des immigrants, n’est pas prise en compte.

S’occuper des anciens avant les nouveaux

C’est là que l’on place un bémol. Considérant que plus d’immigrants sont reçus plus le déficit démographique est résorbé même si la stratégie globale ne fait pas dans le discernement des besoins et de leurs réponses est suicidaire puisque l’employabilité des immigrants échappe aux plans du gouvernement et encore plus à ceux du patronat en matière d’insertion socioprofessionnelle et de leur intégration socioculturelle.

À ce qui précède vient s’ajouter que l’employabilité des allophones est combinée avec leur francisation. Selon toute vraisemblance elle doit être bâtie non pas seulement sur les expériences passées mais repensée de fond en comble afin d’éviter l’ostracisation et la ghettoïsation de ces communautés. Dans la foulée de la réflexion sur l’immigration, ne faut-il pas considérer que les bassin de recrutement à l’international devraient bénéficier d’une attention plus soutenue afin qu’avec le temps leur potentiel qualifications / expérience ne se perde ? Pour les nouveaux arrivants la reconnaissance des acquis hors du Québec doit être réfléchie autrement et avec des offres de service locales.

L’intégration à la société d’accueil

Selon les observations faites ces dernières années, le nœud Gordien réside dans les valeurs importées avec eux par les immigrants. Elles sont de tous ordres : éducatifs, religieux, sociétaux, traditionnels, philosophiques, etc. Ces valeurs qui

se déclinent en référence à la communauté d’origine face aux autres communautés. Elles confrontent depuis fort longtemps celles de la société d’accueil. Dans la quasi-totalité des situations, les familles, femmes, hommes et enfants sont requis sans ménagement à en faire le deuil et à s’approprier celles de leur nouvelle société. Malheureusement, si quelques-uns s’adaptent d’autres, ont les leurs bien incrustées dans l’esprit ; ils deviennent ‘’dysfonctionnels’’. Avec le multiculturalisme ambiant imposé au Québec par le Fédéral et ses tentacules, il est évident que cela n’aide pas à ‘’l’effacement’’ recommandé mais bien au contraire le soutient et tend à ostraciser ces communautés. En fait c’est à se demande si le Québécois est suffisamment outillé pour y changer quoi que ce soit ?

Le français langue de l’identité et de la culture  

Postulons que c’est en faisant du français la langue d’un projet de société avec toutes ses institutions et arrimé à la pensée des précurseurs de la révolution tranquille, à la mémoire collective que le vivre ensemble s’améliorera. Des conversations sont organisées, des répliques sont émises, mais elles restent lettres mortes. Les partis politiques du fédéral et leurs prolongements provinciaux rejettent tout ce qui peut venir de l’opposition Québécoise historique. Pourtant, au-delà des slogans énoncés par quelques figures fortement médiatisées, ne faut-il pas considérer l’option que le Français au Québec puisse subsister au meilleur de son apogée ? Ne faut-il pas éviter de l’acculer à devenir

un dialecte ? Dans ce cas extrême il faut s’attendre à ce qu’une partie de l’âme, de l’identité et de l’histoire du Canada qui en souffriraient.   Je me souviens avoir demandé : s’il existe une culture de la langue française au Québec ? Des amis Québécois de souche, m’ont fièrement répondu par l’affirmative ajoutant qu’ils sont francophones mais Nord-Américains. J’ai polémiqué que le Français est presqu’inexistant dans des parties anglophones du Québec. Personne n'en parle alors que le bilinguisme est ''une réalité partagée'' au Canada. J’ai alors compris que la langue a certes ses fonctions propres mais qu’elles ne dépendent pas forcément des revendications identitaires individuelles. La langue ne détermine pas la pensée, sinon tous les francophones auraient les mêmes croyances et les mêmes représentations. J’en ai conclu qu’au Québec, le chemin est encore long avant que le français ne soit la langue de tous (de souches, anglophones et immigrants).

Libérer la langue de la loi 101

Poursuivons avec les bilans de l’application de la loi 101 qui soulignent sa fragilité. La qualité du français est drastiquement rétrogradée dans tous les domaines d’activités du Québec. Peut-être est-il temps de concevoir et d’établir une cartographie de son usage par bassin de population ? Cela montrerait, entre-autres, les poches des langues qui lui ‘’résistent’’ avec les hypothèses suivantes : La loi 101 ne joue plus le rôle qui lui était initialement dévolu et par conséquent son ajustement s’impose. La loi 101 doit être amendée régulièrement (au cinq ans) pour la consolider et répondre aux besoins de son usage dans tous les domaines d’activités.

Pour illustrer partiellement ce qui précède, j’ai appris lors d’une immersion dans une municipalité assez anglophone de l’Île de Montréal que la diversité des langues parlées par les communautés ethnoculturelles est une gêne qui réduit la portée de la loi 101. Les langues des communautés ‘’l’encerclent’’ sachant que ‘’leur meneur’’ est l’anglais majoritaire. Il est vrai que les locuteurs francophones pourraient la hisser au statut de langue majeure et la partager pour un meilleur vivre ensemble. Mais qui pourrait devenir le chef de file de cette option ? Partout dans le monde, le vrai instrument de l’apprentissage de la langue nationale est et restera son enseignement qualitatif.

Concluons que même si la langue française est belle et bien celle de la liberté et des libérations, ne faut-il pas la faire accepter par tous, non pas seulement, par le droit de la pratiquer mais aussi par le devoir et l’obligation de l’utiliser ?  Le français, langue de communication, de travail et de rayonnement de la culture et de l’identité Québécoise doit être le ciment entre tous les Québécois de toutes origines. Cependant et à mon humble avis cela se fera seulement et seulement si le Québec, État, Nation et Peuple deviennent indépendants.

Ferid Racim Chikhi

23 avr. 2021

Un Numide en Amérique du Nord - 348 -

Said Djabelkhir victime d’une exécution judiciaire ... !

En ce 22 avril 2021, alors qu’il y a peine quelques jours les Algériens célébraient les sciences et le savoir dans la lignée du penseur réformiste Ibn Badis, une nouvelle ère sombre pour l'élite Algérienne a été inaugurée par la justice Algérienne avec le silence ‘’complice’’ des gouvernants.

En effet, la décision judiciaire prise par le tribunal de Sidi M'Hamed met en veilleuse les actes abjectes des islamistes commis durant la décennie noire mais ouvre la porte à l'assassinat judiciaire 

Hier les islamistes tuaient par balle, de nos jours ils tuent par la loi, non pas divine mais humaine. Une loi inique qui musèle la pensée critique, la liberté d’expression et la liberté de conscience. Le drame c’est qu’elle empêche l’Ijtihad et l’expression de la rationalité.

En laissant faire et en acceptant, sans la moindre restriction le transfert du débat intellectuel et universitaire des lieux du savoir vers les cours (confusion avec les salles de cours des universités) de justice, les institutions de l’État silencieuses et par conséquent complices vident de leur quintessence les missions qui leurs sont dévolues. Oui ! Said Djabelkhir a été pénalisé et la sentence de 3 ans de prison ferme n'est qu'une blessure, certes grave mais soignable, dont il se relèvera rapidement pour de nouveau nous abreuver de ses travaux de réflexion sur l'intelligence et la raison.

Ferid R Chikhi

Un Numide en Amérique du Nord - 347 -

L'Algérie et la justice Islamiste ... !
Un procès inquisitoire !
Encore une fois la justice Algérienne s'en prend à l'ombre plutôt
qu'à la proie ! Dans les
faits, après avoir soumis à leur diktat l'école, les islamistes quadrillent la justice au vu et au su des pouvoirs en place. C'est ainsi qu'ils ont obtenu la condamnation de Said Djabelkhir à trois ans de prison ferme. Ce qui lui est reproché c'est d'avoir offensé l'Islam, de blasphémer, d’attenter aux préceptes de l’islam, d’être à la solde de l’étranger, de mener un travail qui affectera la société à long terme.
Said Djabelkhir rétorque qu'il n'appelle pas au djihad mais à l’Ijtihad, mais c'était vain, le juge n'écoute pas et décide en faveur des plaignants. Les trois sont enseignants à l'Université de Sidi Bel Abbes et ont obtenu le soutien d'un groupe d'avocats. Ce qui les lie c'est qu'ils sont tous Islamistes.
Il déclare entre autres que le combat pour la liberté de conscience est non négociable.
L'Éminent chercheur et islamologue soufi ira en appel.
Plusieurs milliers de citoyens Algériens, de professeurs d'universités, de femmes et d'hommes politiques, d'associations de la société civile et de partis politiques ont exprimé leur soutien à Said Djabelkhir.

Ferid Racim Chikhi

27 mars 2021

Un Numide en Amérique du Nord - 346 -

Le français comme langue de la majorité québécoise est assiégé comme peut l’être une forteresse inexpugnable et heureusement grâce à la résistance de ses locuteurs en Amérique du Nord il n’est pas soluble dans l’anglais, langue dominante de la majorité assiégeante. Existe-t-il une issue pour éviter son déclin, sa dissolution et son effacement ?  Cela ne semble pas avoir été prévu dans le plan de sa durabilité institutionnelle même avec la loi 101 et l’Office de la langue française confinés dans le labyrinthe des pas perdus face à une virulente agressivité des gens d’en face.
De quelques repères historiques
À la fin du 18ième siècle, l’Europe et particulièrement la France ont connu le siècle des lumières. La langue française était l’outil de communication incontournable. Plus près de nous durant les années ‘’50’’, en Afrique et en Asie, le Français a aussi été depuis le 16ième siècle et, aussi paradoxale que cela puisse paraitre, la langue de la libération des peuples soumis. C’est en français que les Haïtiens, les Indochinois, les Cambodgiens, les Vietnamiens … et les Algériens ont initié la libération de leurs peuples.
Les Algériens ont rédigé en français la déclaration du 1er novembre 1954, qui a porté la révolution et déclenché la guerre de libération nationale de ce pays. À ce jour le principal héritier de l’organe d’information de cette révolution est édité en français. C’est aussi l’Algérie qui a porté aux nations unies, dans la langue de Molière, la problématique de l’autodétermination des peuples et notamment celle des pays Africains.
En Amérique du Nord en général et au Québec en particulier
Depuis 1970, le Canada est membre de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) mais comme chaque année, presqu’à la même période ‘’le cirque’’ de l’anti français s’observe partout dans la province et charrie des messages hostiles au peuple Québécois, Chaque année à la même période une alerte est émise pour avertir du recul de l’utilisation de la langue française qui selon la constitution Canadienne a la même place que l’anglais en tant que langue officielle. La langue anglaise est une séquelle héritage de la monarchie britannique. Et là, on conviendra qu’il existe un vrai problème d’équité puisque selon des indicateurs validés il y aurait 44,5 % des Québécois francophones qui sont en mesure de parler convenablement en anglais. Ce qui n’est pas le cas pour les anglophones de bien des arrondissements de la Métropoles où l’usage de l’anglais domine et ce grâce à la densité d’une population qui se qualifie de minorité et par conséquent bénéficie de toutes les protections institutionnelles.
Des souvenirs d’antan
Durant mon adolescence, j’ai suivi avec un grand intérêt la relation entre ma langue maternelle face à celles de la rue et au français. Un de nos dramaturges, en l’occurrence Kateb Yacine[1] l’a qualifié de tribut de guerre. Le dosage des enseignements entre l’école coloniale et la Medersa (apprentissage de l’Arabe) était bien entendu à l’avantage du français, langue de l’indu-occupant. Cependant, lorsque l’un des deux enseignements prenait trop de place (devoirs à faire à la maison, préparation des examens, etc.) les enseignants d’arabe plus que compréhensifs nous facilitaient la tâche en nous invitant à privilégier nos études en français sans pour autant négliger nos travaux en arabe.
Au Québec, le français est en déclin. On l’observe. On le sent. On l’entend tous les jours, à la télé, à la radio. On le lit sur les pages des journaux écrits, les murs des réseaux sociaux. Lorsque je visite les pages sociales de mes amis d’Algérie, de Belgique, de France, du Mali, du Sénégal, de Tunisie ou du Vietnam et que je passe à celles de quelques-uns de mes amis Québécois je suis agacé par les fautes de conjugaison, d’orthographe et de syntaxe ainsi que par les mauvais usages d’une mauvaise traduction de l’anglais au français. Si celui-ci perd de sa splendeur et de sa valeur, je comprends que sa déperdition est programmée. Cette minimalisation, est, nous dit-on, causée par trois facteurs combinés. Selon bien des analystes ils résident dans la décroissance démographique des Québécois francophones, l’adjonction des langues importées par l’arrivée massive d’immigrants allophones et des facilitées qui leurs sont offertes pour apprendre l’anglais afin de les aider dans leur recrutement par des employeurs qui en usent comme critère de sélection.
Comment consolider la présence du français
Pourtant, au-delà de la démographie ce sont les normes et les standards de l’enseignement et de l’usage qui pêchent par défaut. C’est ainsi que l’on se rend compte que le français n’est pas seulement menacé par une réduction importante de ses locuteurs, de son utilisation de plus en plus réduite dans le monde du travail mais qu’il est bel et bien sur le chemin d’une exclusion certaine ou dans le meilleur des cas une transformation en une langue accessoire. La baisse de la qualité du contenu, de ses expressions aussi bien orales qu’écrites, c’est-à-dire de sa pureté est menacée. Mais bien entendu certains parleront d’émotions et vont jusqu’à annoncer l’accroissement des activités culturelles en français et une meilleure promotion de la culture locale toujours en français auprès des nouveaux arrivants pour le préserver, mais il n’est nulle part question de la même promotion auprès des communautés anglophones. Ce sont leurs espaces au Québec qu’il faut inonder de français. Qui oserait le faire ?
Libérer la langue de la loi 101
Sur le plan institutionnel, plusieurs bilans des effets de la loi 101 ont été répertoriés mais le constat ne peut être que sévère puisque le français est drastiquement rétrogradé dans tous les domaines d’activités du Québec et pour mieux l’apprécier une cartographie de son usage par bassin de population pourrait montrer les poches de ‘’résistance’’ avec comme points rouges : un peu plus Montréal et dans une moindre mesure au niveau des grandes métropoles de Québec, Sherbrooke et Trois Rivières.
Alors, plusieurs questions pourraient être posées : la loi 101 joue-t-elle encore le rôle qui qui lui est dévolue ? Les officiels oseront-ils mettre en oeuvre son contenu en toute objectivité ? La diversité des langues parlées par les communautés ethnoculturelle est-elle un handicap pour la langue française ou peut-elle devenir une force d’impulsion pour la consolider et la hisser au statut de langue commune et de partage pour un meilleur vivre ensemble ? Peut-on imaginer que la langue française comme outil de communication dans les domaines des sciences et des technologies est développée, préservée et renforcée ? Doit-on considérer que les technologies de l’information sont porteuses d’un danger pour l’utilisation du français ?
En fait, sans des règles contraignantes et bien appliquées, l’enseignement qualitatif du français ne saurait s’améliorer pour éviter sa corrosion voire sa disparition. Si la langue française est belle et bien celle de la liberté et des libérations, ne faut-il pas la faire accepter par tous, non pas seulement, par le droit de la pratiquer mais par le devoir et/ou l’obligation de l’utiliser dans tous les domaines d’activités y compris ceux du secteur privé et bien entendu dans les domaines des arts, de la culture, de l’industrie, du commerce, des technologies nouvelles, de l’environnement et de la durabilité de la société Québécoise ? C’est en faisant du français la langue d’un projet de société porteur et lié à la pensée des précurseurs de la révolution tranquille et à la mémoire collective que le vivre ensemble s’améliorera.
Ferid Racim Chikhi

[1] Kateb Yacine auteur de Nedjma ; le Cercle des représailles ; le Cadavre encerclé ; la Poudre d'intelligence ; l es Ancêtres redoublent de férocité…

Un Numide en Amérique du Nord - 378

  Pour un Québec émancipé et indépendant ! La société des Québécois et les Sociétés d’immigrants !? Depuis quelques mois, les discussions vo...